P-au-P, 04 juin 2019 [AlterPresse] --- La plateforme inter-religieuse Religions pour la Paix (Rpph) encourage les organisations de la société civile « à se mobiliser pour sauver ce qui reste du pays ».
La classe politique serait incapable d’engager le pays dans la voie du développement économique et social durable, critique la plateforme inter-religieuse Religions pour la Paix, dans une note de presse, en date du lundi 3 juin 2019, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Cette position de la Rpph fait suite à la publication du second rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca), relatif à la mauvaise gestion des fonds PetroCaribe, dans lequel Jovenel Moïse, comme responsable de 2 entreprises privées, est pointé du doigt.
De hauts dignitaires de l’État, dont des premiers ministres, ainsi que d’anciens ministres, d’anciens directeurs généraux et des responsables de firmes de constructions sont indexés dans la mauvaise gestion de plusieurs milliards de dollars américains (Ndlr : US $ 1.00 = 94.00 gourdes ; 1 euro= 110.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 2.00 gourdes aujourd’hui) des fonds PetroCaribe d’aide vénézuélienne à Haïti.
La plateforme Religions pour la Paix se propose également de rencontrer des actrices et acteurs, au sein de la société civile, pour recueillir différentes propositions et coordonner leur mise en commun, vers une position représentative des forces vives en Haïti.
La Rpph exprime ses préoccupations, face à la situation délétère qui règne en Haïti depuis de longues années.
Dans une correspondance, datée du lundi 18 février 2019, la plateforme Religions pour la Paix avait rejeté la demande du président Jovenel Moïse de servir comme médiatrice dans la crise. [emb rc apr 04/06/2019 14:40]