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Rebondissement dans le dossier du gang dénommé « Galil »

Haïti : Les inculpés Woodly Ethéart et Renel Nelfort du gang dénommé « Galil » doivent être, de nouveau, entendus par la justice, selon une ordonnance de la Cour de Cassation

P-au-P, 1er avril 2019 [AlterPresse] ---- Le dossier d’enlèvement, de blanchiment des avoirs et de trafic illicite de drogue, impliquant Woodly Ethéart, alias Sonson La Familia, et Renel Nelfort, alias le Récif, deux principaux chefs du gang dénommé « Galil », doit être entendu à nouveau, avec une autre composition, par devant le même tribunal criminel à Port-au-Prince, ordonne le substitut du commissaire du gouvernement, près la Cour de Cassation, Me Joseph Emmanuel Saint-Amour.

La Cour de Cassation a fait cette demande, dans une correspondance en date du 22 mars 2019, adressée au titulaire du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), Jean Roudy Aly, et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

« Les inculpés resteront en état, où ils se trouvaient avant le jugement », recommande la Cour de Cassation.

Un arrêt, rendu en date du mardi 8 mai 2018, dans le cadre de ce dossier, annule le jugement, réalisé, sans assistance de jury, le 17 avril 2015, par le juge Lamarre Bélizaire.

Woodly Ethéart, alias « Sonson La Familia » et Renel Nelfort, surnommé « Le Recif », accusés de grand banditisme, particulièrement de kidnapping, de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, ont été libérés le 17 avril 2015, à l’issue d’un jugement express de Lamarre Bélizaire, arguant que le dossier d’accusation était vide.

« Cette audience avait été réalisée, en dépit du fait que ce dossier n’était pas encore prêt à recevoir jugement », a signalé le Réseau national de défense de droits humains (Rnddh), dans une correspondance, en date du jeudi 10 janvier 2019, adressée à Me Paul Eronce Villard, commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince.

Ce dossier, impliquant Woodly Ethéart, alias Sonson La Familia, et Renel Nelfort, alias le Récif, deux principaux chefs du gang dénommé « Galil », mérite une prompte intervention du parquet près le tribunal civil de Port-au-Prince, relève le Rnddh, notant la nécessité de rendre justice aux victimes des nombreux crimes, perpétrés par le gang « Galil ». [mj emb rc apr 1er/04/2019 15:00]