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Haïti-Crise : Une vingtaine d’organisations et de plateformes exigent la démission du président et du gouvernement

P-au-P, 21 févr. 2019 [AlterPresse] --- Une vingtaine d’organisations et de plateformes du mouvement social haïtien [1] réclament la démission du chef de l’Etat, Jovenel Moïse, et de son premier ministre, Jean Henry Céant, dans une prise de position transmise à AlterPresse.

Elles proposent de remplacer le chef de l’Etat par un juge de la Cour de cassation et de mettre en place un Conseil d’Etat de 11 membres, avec un représentant de chaque département et de la diaspora.

Ce Conseil d’Etat de 11 membres aura pour mission d’organiser la conférence nationale souveraine, qui devra accoucher une assemblée constituante pour une nouvelle Constitution.

Celle-ci devrait reformater le système politique, avec pour mission de répondre à trois principales revendications fondamentales du peuple haïtien : la justice sociale, une nouvelle forme de gouvernance et l’indépendance du système judiciaire.

L’opposition politique continue d’exiger le départ du président, à travers des mouvements de protestations anti-gouvernementales, enclenchées depuis le jeudi 7 février 2019.

Plusieurs décès et de nombreux dégâts ont été enregistrés, lors de ces mobilisations qui ont globalement paralysé le pays pendant 11 jours. [mff emb apr 21/02/2019 13:50]


[1Parmi les organisations et plateformes signataire de la prise de position, figurent Fanm Deside, l’Institut de technologie et d’animation (Iteca), la Centrale nationale des ouvrières et ouvriers haïtiens (Cnoha), Tèt kole ti peyizan, la Solidarite fanm ayisyèn (Sofa), la Plateforme de plaidoyer pour un développement alternatif (Padpa), Mouvman peyizan papay (Mpp) et Mouvman peyizan nasyonal kongrè papay (Mpnkp).