P-au-P., 13 févr. 2019 [AlterPresse] --- Les événements, qui se déroulent depuis bientôt une semaine en Haïti, attirent l’attention de nombreux médias étrangers, consultés par l’agence en ligne AlterPresse.
La Voix de l’Amérique titre : “Des Haïtiens en colère demandent un changement de régime”.
Haïti et l’effondrement d’un système politique et économique, titre Haitian Times.
Des protestations de masse en Haïti, comme celles des gilets jaunes, menacent la structure oligarchique moderne, estime mintpressnews.com.
Alors que les Haïtiens de tout le pays sont en colère contre la corruption flagrante de Jovenel Moise, sa mauvaise gestion et de nombreux scandales, l’ère néo-duvaliérienne en Haïti, largement orchestrée par les États-Unis, est en grande partie menacée de s’effondrer, écrit mintpressnews.com.
"Haïti, au bord de l’abîme ?", titre France 24. Les manifestations se poursuivent dans un climat très tendu en Haïti, où les protestataires exigent la démission de Jovenel Moïse, relève France 24.
Cinq clés pour comprendre les manifestations en Haïti, titre Listindiario. Les cinq clés, analysées par le journal dominicain : le début des manifestations, les causes de celles-ci, les instigateurs des manifestations, la réaction du gouvernement, la position de la communauté internationale.
L’agence espagnole EFE et latercera.com informent que les manifestations en Haïti affectent les producteurs qui vendent au niveau du marché frontalier avec la République Dominicaine.
La République Dominicaine renforce sa surveillance frontalière avec Haïti après les manifestations, titre l’agence mexicaine Notimex.
Economia.gob fait état de l’annonce, par le gouvernement dominicain, d’une série de mesures, au niveau de la frontière avec Haïti, pour prévenir une crise migratoire, que pourrait provoquer l’instabilité politique en Haïti.
Scènes de chaos en Haïti avec l’intensification de la révolte contre le président, titre Le Monde. Depuis jeudi (7 février 2019), des milliers de personnes manifestent contre la vie chère et la corruption à travers le pays, réclamant la démission de Jovenel Moïse, précise Le Monde.
La révolte s’intensifie contre le président d’Haïti, 78 détenus s’évadent, titrent Lapresse.ca. et latercera.com.
« Nous ne pouvons pas tous nous enfuir », titre Ici.radio-canada.ca, citant le jeune journaliste haïtien Obed Lamy.
Pourquoi Haïti est en proie à la révolte populaire ?, s’interroge Le Point, qui publie une analyse de l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot sur la situation de son pays, où la rue réclame la démission de Jovenel Moïse. Ni le président ni le premier ministre Jean Henry Céant ne semblent savoir comment faire face. La population maintient ses mots d’ordre : départ du président, procès des coupables du détournement des fonds PetroCaribe. Selon l’anglicisme à la mode en Créole, le pays est « lòk » (locked) bloqué et le restera jusqu’au départ du président. C’est la voix de la rue, souligne Lyonel Trouillot dans Le Point.
Haïti s’embrase contre la pauvreté et la corruption, titre Le Figaro. Le Figaro souligne combien, depuis fin janvier 2019, l’opinion publique haïtienne est agitée par la publication d’un rapport de la Cour supérieure des comptes, pointant du doigt de possibles détournements de fonds au plus haut sommet de l’État.
Révolte et contestation s’amplifient en Haïti, titre Boursorama.com. Les manifestants réclament la démission de Jovenel Moïse, muet depuis bientôt une semaine de révolte, indique Boursorama.com.
Le cri de révolte contre le président Jovenel Moïse s’intensifie en Haïti, titre France 24. L’exécutif s’enfonce dans le mutisme. Au vu de la dégradation de la situation, le département d’État américain a ordonné, mardi (12 février 2019), à tous les enfants du personnel diplomatique américain de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique de quitter le territoire. L’administration politique à Washington "approuve" également le départ du personnel américain non essentiel et des membres adultes des familles de personnel américain.
Les manifestations ne s’arrêtent plus en Haïti, titre FranceTVInfo.fr. Ce pays des Caraïbes est paralysé par les blocages routiers et les défilés de la population, en colère contre la corruption du pouvoir politique en place, ajoute FranceTVInfo.fr.
En Haïti, les manifestations dégénèrent, titre La Croix. Des violences enflamment le pays depuis le jeudi 7 février 2019. Les opposants au président Jovenel Moïse protestent contre l’inflation et le niveau de vie, alors que de nombreux Haïtiens ne mangent pas à leur faim, relève La Croix.
Les tensions persistent en Haïti après 5 jours de protestations anti-gouvernementales, titre newsforeurope.eu
L’instable Haïti : le pays le plus pauvre des Amériques, souligne gmanetwork.com, rappelant la vulnérabilité d’Haïti face à toutes sortes d’aléas.
Le Quai d’Orsay recommande "de reporter les déplacements à destination d’Haïti", titre Tourmag,Com.
L’ambassade des Philippines aux États-Unis d’Amériquee a conseillé aux Philippines et Philippins en Haïti d’élaborer des plans de sécurité personnelle, dans le cadre de manifestations anti-gouvernementales appelant à la démission du président Jovenel Moise, rapporte news.mb.com.
Crise à Haïti : Coralia arrête tout, pour le moment, titre quotidiendutourisme.com. Le président d’Haïti, Jovenel Moise, quittera-t-il le pouvoir sous la pression de la rue ? On ne sait pas, mais Boomerang fait quitter le Coralia Club à ses clients et clients. Lorsque la recommandation du Quai d’Orsay de « reporter tout voyage à destination d’Haïti » est tombée le 11 février 2019, le tour-opérateur avait « une trentaine de clientes et clients sur le départ pour rejoindre le Coralia Club ». [vs apr 13/02/2019 18:52]