P-au-P, 1er févr. 2019 [AlterPresse] --- Le Conseil des droits humains de l’Organisation des Nations unies (Onu) exhorte les autorités dominicaines à garantir les droits des migrantes et migrants haïtiens, en République Dominicaine, rapporte la plateforme Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr).
L’Onu encourage l’Etat dominicain à prendre des mesures en vue de réduire la violence basée sur le genre, lors de la 32e session du Groupe de travail de l’examen périodique universel (Epu) à Genève, le 30 janvier 2019, indique une note de la plateforme Garr, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le taux élevé des cas de violence sexiste, l’existence d’exécutions extrajudiciaires ainsi que des cas de tortures ont été soulignés par des États membres de l’Onu, lors de cette session.
Des cas répréhensibles en matière de violation des droits humains, à l’encontre des migrantes et migrants haïtiens vivant sur le territoire dominicain, ont été également signalés.
92 mille personnes, d’origine haïtienne notamment, ne connaissent même pas leur statut légal, déplore l’Australie, dénonçant le manque de progrès du gouvernement dominicain en termes de migration inclusive.
Plusieurs autres États ont condamné les cas de discrimination raciale à l’encontre d’immigrantes et d’immigrants haïtiens ainsi que de déportation de résidentes et résidents légaux en République Dominicaine, fait savoir la plateforme Garr.
Pour l’année 2018, 50 mille 942 personnes ont été contraintes de retourner en Haïti.
Entre juin 2015 et mars 2018, 6 mille personnes d’ascendance haïtienne ont été expulsées en Haïti par les autorités dominicaines, selon un rapport publié, en janvier 2019, par Human Rights Watch (Hrw).
Mécanisme unique du Conseil des droits humains, l’Epu a pour but d’améliorer la situation des droits humains dans chacun des 193 États membres des Nations unies. [emb apr 1er/02/2019 16:35]
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