Port de Paix (Haïti), 11 oct. 2018 [AlterPresse] --- Plusieurs autorités locales demandent au pouvoir central de venir en aide aux familles victimes du séisme du samedi 6 octobre 2018, de magnitude 5.9, qui a secoué le Grand Nord, dans différentes interviews à AlterRadio.
Le député de Port-de-Paix (Nord-Ouest), Jean-Marie Forestal, critique la manière dont le gouvernement gère l’aide humanitaire dans cette commune.
Il estime que la distribution des kits alimentaires n’est pas la réponse appropriée pour faire face aux problèmes.
Il fustige l’exigence, faite par l’Etat central, qui veut que tout passe par lui, comme l’aide des organisations et des particuliers qui aimeraient porter secours.
Les activités scolaires sont totalement paralysées, les gens sont toujours sous le choc et dorment à la belle étoile, même si quelques activités sont en train de reprendre dans la ville, rapporte-t-il.
« Les établissements scolaires ne fonctionnent pas, les écoles nationales sont affectées. Les personnes dont les maisons sont en mauvais état dorment chez des voisins ou des familles. Pas de visite de l’Etat central », déplore Rachel Pyronneau, maire de Plaisance (Nord).
Il souhaite une intervention rapide du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) pour faciliter la réouverture des écoles dès le lundi 15 octobre 2018.
Les habitantes et habitants de Gros-Morne (Artibonite) ont besoin d’abris provisoires. Jusqu’à présent, ils dorment à la belle étoile. Ils ont un besoin urgent en tentes, alerte, pour sa part, le maire de Gros-Morne, Jean Renel Tidé.
Le dernier bilan officiel du séisme fait état de 17 morts et plus de 400 blessés dans le pays, où 7,783 familles sont en besoin d’assistance humanitaire urgente. [mff emb gp apr 15 :20]