P-au-P, 24 sept. 2018 [AlterPresse] --- Le directeur général du Bureau haïtien des mines et de l’énergie (Bme), l’ingénieur-géologue Claude Préptit, encourage la construction d’établissements scolaires répondant aux normes parasismiques.
« Les autorités haïtiennes doivent s’occuper minutieusement des bâtiments, qui reçoivent les élèves. Tous les bâtiments doivent être parasismiques » en vue d’une protection assurée des écolières et écoliers haïtiens.
Cet appel a été lancé aux autorités par Préptit, lors d’une conférence de presse, ce lundi 24 septembre 2018 et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Les Haïtiennes et Haïtiens oublient vite ! Le tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010 devrait leur servir d’exemple, affirme l’ingénieur-géologue.
Environ 1,300 écoles ont été détruites lors de ce séisme, qui avait fait 300 mille morts, rappelle-t-il.
Il estime impératif que les professeurs et les élèves puissent avoir des sessions de formation, pouvant les aider à mieux se protéger face à d’éventuels tremblements de terre.
Les lycées Paul Eugène Magloire (Fort-Liberté, Nord-Est), Phillipe Guerrier (Cap-Haïtien, Nord) et Tertulien Guilbaud (Port-de-Paix, Nord-Ouest), en mauvais état actuellement, méritent d’être reconstruits sur d’autres sols non liquéfiables, alerte le directeur général du Bme.
De janvier à août 2018, près de 30 secousses sismiques ont été enregistrées en Haïti.
Anse-à-Veau (Nippes), Fond Parisien (Ouest) et Cap-Haïtien (Nord) constituent les trois zones du pays, sur haute surveillance, les plus à risque, fait savoir Préptit.
Une nouvelle secousse sismique a été ressentie dans la matinée du dimanche 23 septembre 2018, notamment au Cap-Haïtien (département du Nord) ainsi qu’à Ouanaminthe (Nord-Est). [rsc emb apr 24/09/2018 15:20]