P-au-P., 13 juil. 2018 [AlterPresse] --- Pierre André Guillaume, directeur du Centre universitaire de management et de productivité (Cmp), réclame des dédommagements de la part de l’État pour des actes de vandalisme enregistrés dans les locaux de son institution.
Situé à Delmas 30, non loin de l’autoroute de Delmas, le CMP, tout comme plusieurs établissements commerciaux et financiers, a été vandalisé, dévalisé par des individus lors des violentes protestations contre l’augmentation des prix des produits pétroliers, qui ont eu lieu le weekend allant du 6 au 8 juillet 2018.
Lors d’un point de presse donné le vendredi 13 juillet 2018, Pierre André Guillaume a raconté la tragédie du vendredi 6 juillet vécu par les personnels ainsi que les étudiants du centre universitaire. Les occupants ont pu fortuitement laisser l’établissement, mis en feu par les manifestants.
Les actes de vandalisme du local, explique le directeur, ont été perpétrés dans la nuit du vendredi 7 jusqu’à la journée du samedi 8 juillet 2018.
«Les individus ont tout brisé et tout emporté sur leur passage. Ils ont tout dévalisé. Matériels de bureaux et didactiques, ampoules électriques», regrette le directeur.
En outre, toutes les vitres, les portes de la base du bâtiment ont été brisées, constate AlterPresse. Tous ces dégâts s’estimeraient, selon le directeur, à environ 450 mille dollars américains.
Pierre André Guillaume lance un appel à l’aide aux instances internationales, aux associations de droits humains. Il exige, par la même occasion des dédommagements de la part de l’Etat haïtien.
«Nous allons faire tous nos efforts pour terminer l’année académique. Les cours vont être repris ce mois-ci dans un autre local», rassure le directeur. [jf, vs, 13/07/2018 19:24]