P-au-P, 16 mai 2018 [AlterPresse] --- Le directeur général d’Oxfam Grande Bretagne, le Britannique Mark Goldring (né le 8 mars 1957), a annoncé sa démission, ce mercredi 16 mai 2018, pour offrir un nouveau départ à l’Orgnaisation non gouvernemantale (Ong) internationale, rapporte le site lapresse.ca, consulté par l’agence en ligne AlterPresse.
L’Ong internationale doit se reconstruire « avec une personne, qui amènera une vision fraîche, de l’énergie, avec un engagement à long terme », estime Goldring dans un communiqué.
La présidente d’Oxfam GB, Caroline Agnes Morgan Thomson, Lady Liddle (née le 15 May 1954 en Grande Bretagne), a salué l’« intégrité » et l’« humilité » de Mark Goldring.
L’institution a été au cœur d’un scandale d’abus sexuels, commis par certains de ses employés en Haïti, à la suite du tremblement de terre du mardi 12 janvier 2010.
Des employés d’Oxfam avaient engagé des prostituées pour participer à des moments de débauche, dans des logements et des hôtels, payés avec l’argent de l’Ong internationale, d’après un rapport d’enquête interne, datant de l’année 2011 et remis le 19 février 2018 au gouvernement haïtien, avec des excuses à l’endroit de la population nationale.
Sept employés d’Oxfam avaient quitté l’Ong, quatre avaient été licenciés pour « faute grave », tandis que trois avaient démissionné, à la suite de cette enquête.
Le directeur d’Oxfam pour Haïti, à l’époque le Belge Roland van Hauwermeiren, indexé dans ces actes, avait remis également sa démission depuis 2011.
Ce scandale sexuel avait aussi contraint à la démission, le lundi 12 février 2018, la directrice générale adjointe de l’Oxfam, la Kenyane Penny Lawrence. Celle-ci avait exprimé sa honte et tristesse face à la mauvaise conduite d’employés en Haïti et au Tchad à ce sujet.
Le Ministère de la planification et de la coopération externe (Mpce) avait même décidé de faire retrait provisoire (sur deux mois) de la reconnaissance, octroyée à Ong Oxfam Grande Bretagne « pour faute grave ».
23 organisations humanitaires, de maintien de la paix et de sécurité, seraient impliquées dans des scandales sexuels pendant leurs missions en Haïti. Elles auraient été impliquées dans des abus sur des enfants en Haïti, en Côte d’Ivoire et en Soudan du Sud, avait également révélé un rapport publié par l’organisation Save The Children. [emb rc apr 16/05/2018 13:35]