P-au-P, 29 mars 2018 [AlterPresse] --- La disparition du photo-journaliste Vladjimir Legagneur menace l’intégrité de la démocratie en Haïti, soulignent la Fédération internationale des journalistes (Fij), dans une note de presse transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Au nom de la Fédération internationale des journalistes (Fij), la Fédération des journalistes d’Amérique Latine et des Caraïbes (Fepalc) se dit consternée et indignée par la disparition, depuis le 14 mars 2018, du photo-journaliste Vladjimir Legagneur.
Tout en exprimant ses inquiétudes face à l’inaction des autorités policières et judiciaires dans le dossier, la Fepalc qualifie cette disparition de violation de plusieurs droits humains.
Elle constitue non seulement une atteinte à la communauté des journalistes toute entière, mais aussi à la liberté d’expression.
La Fepalc rejoint la position de l’Association des journalistes haïtiens (Ajh) et réclame des autorités responsables et compétentes la mise en oeuvre des instruments institutionnels afin de garantir la sécurité de tous les journalistes et d’enquêter sur les crimes contre la liberté d’expression.
Depuis cette disparition, des associations de médias, de journalistes nationales et internationales n’ont pas cessé de réclamer que les autorités prennent leurs responsabilités.
Une marche pacifique a été organisée le 28 mars 2018 par des journalistes pour exiger des réponses concrètes de la part des autorités policières et judiciaires, suite à la disparition du confrère.
Selon son épouse, Fleurette Guerrier, Vladjimir Legagneur était allé, le 14 mars, faire un reportage à Grand-Ravine, un quartier de Martissant (sud de la capitale), et n’est plus revenu. [fb emb gp apr 29/03/2018 12 : 35]