P-au-P, 27 févr. 2018 [AlterPresse] --- La corruption continue de polluer l’administration publique, en dépit de certaines actions entreprises pour la freiner, dénonce l’Unité de lutte contre la corruption (Ulcc), dans un communiqué transmis à l’agence en ligne AlterPresse.
Elle estime que les risques de corruption, qui n’est pas une fatalité, peuvent être réduits par la mise en place de mesures de prévention et la diffusion des normes éthiques de bonnes pratiques administratives.
À ce sujet, elle plaide pour l’indépendance du système judiciaire, la gestion saine des finances publiques, l’accès à l’information, la protection des lanceurs d’alerte, un système (rigoureux) de déclaration de patrimoine des agents publics, l’adoption de lois anti-corruption et le respect des libertés fondamentales.
L’Ulcc appelle également à lutter « pour que notre justice soit totalement indépendante et impartiale ».
Haïti occupe le 157e rang parmi les pays les plus corrompus dans le classement de l’Indice de perception de la corruption (Ipc) dans le monde concernant 180 pays, indique un rapport publié le 21 février 2018 par l’organisation Transparency International.
Haïti est passée de la 159e place en 2016 à la 157e pour cette année, améliorant son score de deux points (20) par rapport à 2016 et 2017 (22).
« Cette amélioration du score d’Haïti (…) serait due à la convergence des efforts de tous les organes de contrôle œuvrant pour le renforcement du système national d’intégrité », se vante l’Ulcc.
Entre temps, la dilapidation de plusieurs milliards de dollars des fonds Petro-Caribe, dans laquelle sont soupçonnés d’implication d’anciens hauts fonctionnaires de l’Etat, ainsi que plusieurs autres dossiers de corruption peinent à être élucidés. [emb gp apr 27/02/2018 11 :15]
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