P-au-P., 22 févr. 05 [AlterPresse] --- Le Chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Juan Gabriel Valdès a mis en cause, ce mardi 22 février 2005, la crédibilité des agents de l’ Administration Pénitentiaire Nationale (APENA), qu’il accuse de complicité dans l’évasion de 481 prisonniers à Port-au-Prince dans l’après-midi du 19 février 2005.
« Nous avons des informations là -dessus et nous allons les discuter avec les responsables, mais il est clair que ce qui s’est passé a eu par nécessité la collaboration à l’intérieur de la prison », a fait savoir au Centre Athlétique d’Haïti, à la sortie nord de la capitale, le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies en Haïti devant des représentants d’organisations nationales et internationales ainsi que des journalistes, dont un reporter d’AlterPresse.
Le diplomate chilien, qui participait au lancement du rapport sur « la situation des enfants dans le Monde 2005, l’Enfance en péril » du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), a exprimé d’un ton ferme la position de la communauté internationale sur les derniers événements qui secouent la capitale.
« Nous n’allons pas accepter que l’action d’un groupe de personnes, qui dédient leur vie à la criminalité, puisse mettre la sécurité de tous les haïtiens et l’espérance de la communauté internationale dans le pays en danger », a lancé Valdès.
Etant une nécessité pour les Haïtiens, la MINUSTAH a contribué à l’apaisement du climat de violence dans le pays durant les deux derniers mois, a indiqué Gabriel Valdès. [lf rc apr 22/02/05 14 :00]
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