P-au-P, 04 déc. 2017 [AlterPresse] --- La diminution des ressources financières pour la prévention primaire constitue un défi à relever dans la lutte contre le Virus de l’immunodéficience humaine/Syndrome immuno-déficitaire acquis (Vih/Sida).
Cette position est exprimée par le Ministère de la santé publique et de la population (Mspp), à l’occasion de la journée mondiale du Sida, le vendredi 1er décembre 2017..
« Combler le fossé, entre, d’une part, celles et ceux, qui ont accès aux services de prévention du Vih, de traitement de soins et de soutien, et, d’autre part, celles et ceux, qui sont délaissés et livrés à eux-mêmes dans les sections communales, doit être une responsabilité partagée », souligne la titulaire du Mspp, Greta Roy Clément, lors d’une activité spéciale,.à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse
Avec un taux de prévalence de 2% en 2017, la pandémie du Sida est en régression en Haïti, rappelle le Mspp, citant le dernier volet de l’Enquête sur la mortalité, morbidité et l’utilisation des services (Emmus VI).
Ces résultats, en Haïti, seraient dus à l’appui technique et financier significatif des partenaires internationaux, dont le Fonds mondial et le Plan d’urgence de la présidence des États-Unis d’Amérique en matière de lutte contre le Sida (Pepfar).
La lutte contre le Vih/Sida, une des menaces de santé publique, doit être placée au cœur des préoccupations nationales, recommande le Mspp, appelant les autorités à conjuguer leurs efforts pour parvenir à endiguer les effets dévastateurs de la maladie sur la population.
« Ma santé, mes droits » était le thème, retenu pour la journée mondiale de lutte, le 1er décembre 2017, contre le Vih/Sida.
Une occasion de mesurer les défis et les progrès, réalisés dans la lutte contre le Vih/Sida, affirme la titulaire du Ministère de la jeunesse, des sports et de l’action civique (Mjsac), Régine Lamur.
L’Emmus VI met en évidence la situation de vulnérabilité des jeunes face àu Vih, insiste le Mjsac, qui préconise d’accorder une priorité spéciale aux jeunes, afin de pouvoir influer sur le cours de la pandémie du Sida.
Chacune et chacun ont le droit de jouir d’une meilleure santé mentale et physique, comme énoncé dans le Pacte international relatif aux droits socio-économiques et culturels (Pidesc), souligne le représentant pays de l’Onusida en Haïti, l’Ivoirien Yafflo Ouattara.
De très nombreuses personnes, notamment les plus marginalisées et les plus affectées par le Vih/Sida, font toujours face à des défis, particulièrement en ce qui concerne l’accès aux services sociaux et de santé dont elles ont urgemment besoin.
Du lundi 6 au mercredi 8 novembre 2017, le troisième forum de l’Amérique latine et des Caraïbes sur la pérennité de la riposte au Virus de l’immunodéficience humaine/Syndrome immuno-déficitaire acquis (Vih/Sida) s’est tenu, dans la capitale, Port-au-Prince.
« Mettre fin au Sida en Amérique latine et dans les Caraïbes : vers des objectifs régionaux accélérés et durables » a été le thème, retenu pour ce forum de début novembre 2017 en Haïti. [bd emb rc apr 04/12/2017 12:20]