P-au-P, 08 nov. 2017 [AlterPresse] --- Les faiblesses du système judiciaire rendraient difficile la lutte contre les violences faites aux femmes en Haïti, relève la responsable juridique du Mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (Moufhed), Me. Dilia Lemaire, lors d’un atelier, organisé le mardi 7 novembre 2017 et auquel a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Le Moufhed appelle à l’engagement de tous les secteurs à participer dans la lutte contre toutes les formes de violences sur les femmes et les filles.
Il exhorte, spécifiquement, les médias à porter plus d’attention aux mots, utilisés dans le traitement des informations liés à la violence sur les femmes et les filles.
La population doit être informée de la gravité de cette violence faite aux femes et aux filles en Haïti, souhaite Lemaire.
Lorsque la moitié d’une société (comme Haïti), composée de femmes et filles qui subissent la violence, cette société ne peut pas aller loin, prévient le Moufhed.
Organisée à l’intention des dizaines de journalistes de plusieurs médias de la capitale, Port-au-Prince, et d’organisations de femmes autour de la violence basée sur le genre, le forum du 7 novembre 2017 s’inscrit dans le cadre du projet Konbat vyolans, conduit par le Moufhed, en partenariat avec un consortium de plusieurs institutions.
Initié au début de l’année 2017, ce projet, qui prendra fin en 2019, comporte, entres autres, diverses séances de sensibilisation avec différents secteurs dans la vie nationale en Haïti. [bd emb rc apr 08/11/2017 10:15]