P-au-P, 2 oct. 2017 [AlterPresse] --- Le mot d’ordre de grève de deux jours lancée par des syndicats de chauffeurs contre l’impopulaire budget 2017/2018 est peu suivi, observe l’agence en ligne AlterPresse.
Ce lundi 2 octobre, à part les activités scolaires qui sont un peu paralysées, une bonne partie du commerce, notamment informel, fonctionne presque à la normale dans plusieurs zones de la capitale, notamment au Centre-Ville et dans la périphérie.
Quelque rares écoliers sont remarqués dans les rues ou en bus alors que d’autres ont été renvoyés chez eux de très tôt.
Les banques, les supermarchés et marchés publics ont ouvert leurs portes dans plusieurs quartiers sillonnés par de reporters d’AlterPresse.
Quelques magasins ont tout de même gardé leurs rideaux baissés et certaines institutions privées ou non gouvernementales ont préféré ne pas fonctionner.
En début de matinée, la circulation automobile a été un peu fluide sur quelques circuits de la zone métropolitaine, où des agents de la police ont été présents en plusieurs points.
Les motos-taxis et les véhicules de transports publics notamment les camionnettes ont circulé, mais moins nombreux qu’à l’ordinaire.
La circulation automobile a été très réduite à Croix-des-Bouquets et à Tabarre (nord de la capitale), non loin de Carrefour Fleuriot, où ont été dressées des barricades de pneus enflammés, ainsi qu’à Delmas 18 (photo ci-dessous)
Dans plusieurs endroits, la situation tend à évoluer.
Plusieurs syndicats de transports publics sont montés au créneau pour confirmer le maintien des deux journées de grève, annoncées pour les lundi 2 et mardi 3 octobre 2017, après que d’autres syndicats ont annoncé la levée de la grève, suite à des pourparlers avec l’Exécutif autour du dossier.
Cette position contradictoire a créé un flou dans l’esprit de la population quant au maintien ou non de la grève contre le budget qui est entré en vigueur à partir du 1er octobre.
Le lundi 18 septembre 2017, une autre grève des transports contre le budget 2017/2018, lancée par les syndicats de chauffeurs et appuyée par l’opposition, a été largement respectée dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et plusieurs villes de province. [apr 10/02/2017 11 :00]