P-au-P, 22 sept. 2017 [AlterPresse] --- Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (Cspj) a publié une liste de 36 personnalités, dont 9 femmes aspirant à briguer les trois postes au prochain Conseil électoral permanent (Cep), dans un communiqué daté du 20 septembre 2017, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Le Cspj doit envoyer trois membres pour le représenter au Cep permanent, conformément aux dispositions de l’article 192 suivant la Constitution en vigueur.
« Cette décision de rendre publique la liste des candidats a été adoptée suite à une résolution du Cspj, réuni à l’extraordinaire, le mercredi 20 septembre 2017 », indique le communiqué.
Cette liste des personnalités a été publiée dans un souci de transparence, souligne le Cspj.
Dans cette liste figurent notamment des anciens membres du Cep et des membres de l’institution électorale actuelle, d’anciens candidats à la présidence et des magistrats en fonction.
Les membres du Conseil électoral provisoire actuel sont au nombre de trois : le président Léopold Berlanger Fils, le vice-président, Me Carlos Hercule et la secrétaire générale, la militante féministe et représentante du secteur des femmes, Marie Frantz Joachim.
Il y a aussi les noms de Me Mosler Georges, ex-directeur exécutif du (Cep), qui avait démissionné de son poste le 20 mai 2016, suite à la crise électorale d’alors, ainsi que l’ancien conseiller électoral, Me Néhémie Joseph, qui avait remis sa démission le 30 septembre 2015 « pour manque de confort »..
AlterPresse ne détient pas la liste officielle de personnalités aspirant à représenter le parlement au prochain Cep permanent, une liste qui sur laquelle figurerait les noms de 46 candidats.
Suivant l’article 192 de la Constitution du 29 mars 1987 amendée le 9 mars 2011, ce Cep comprendra neuf membres dont trois seront choisis, respectivement, par le pouvoir exécutif, le Cspj ainsi que l’Assemblée nationale, avec une majorité de 2/3 de chacune des deux chambres.
Le parlement et le Cspj avaient mis en branle le processus de recrutement pour la formation du Cep permanent, en dépit de la grogne de plusieurs secteurs de la vie nationale.
La relance de ce processus avorté en 2012 sous l’administration de l’ancien président Michel Martelly est arrivé dans un contexte de blocage de la poursuite des élections indirectes.
Une recommandation du Sénat avait exigé « la mise en place et l’adoption, par le parlement, d’un cadre légal approprié », avant l’organisation de ces élections.
L’absence d’un cadre légal de fonctionnement des collectivités territoriales ne devrait empêcher nullement la poursuite des élections indirectes, avait soutenu l’institution électorale actuelle.
Cette dernière est toujours en attente de la publication des résultats définitifs pour les Assemblées municipales dans le journal officiel « Le Moniteur », avant de poursuivre le processus. [jep emb gp apr 22/09/2017 11:50]