P-au-P., 18 sept 2017 [AlterPresse] --- L’appel du gouvernement à un fonctionnement normal à l’occasion de la journée de grève des transports du 18 septembre contre le budget 2017/2018 a été très peu entendu, constate l’agence en ligne AlterPresse.
La grève, lancée par les syndicats de chauffeurs et appuyée par l’opposition, est largement respectée dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et quelques villes de province.
Dans un message enregistré adressé à la population, les responsables de plusieurs institutions publiques ont demandé à la population de vaquer normalement à ses activités.
Le ministre de la communication, Limond Toussaint, assure que la police et les institutions concernées ont pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité des vies et des biens.
La circulation automobile est nettement paralysée sur plusieurs axes routiers de la zone métropolitaine, où la police assure une présence visible en plusieurs points.
La grève concerne également les motos-taxis, qui sont très peu à circuler, contrairement à l’ordinaire. Les stations de motos, comme à Carrefour Ste-Claire (périphérie de Pétion-Ville / est), sont clairsemées.
Des écoliers ne sont pas remarqués dans les rues et les activités commerciales, y compris le commerce informel, sont quasiment paralysées à la capitale.
Quelques supers marchés et pompes à essence ont ouvert leurs portes, contrairement à plusieurs banques, tandis que des marchés publics fonctionnent nettement au ralenti.
La paralysie concerne aussi le fonctionnement de plusieurs bureaux publics et privés.
Dans quelques villes de province, notamment Jacmel (Sud-est) et Cap-Haïtien (Nord), la grève semble ne pas avoir été respectée, selon les rapports de plusieurs correspondants locaux. [apr 18/09/2017 11 :00]