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Haïti-Irma : Un disparu, deux blessés, plus de 10 mille personnes évacuées dans six départements, selon la Protection civile

Alerte rouge levée

P-au-P, 8 sept. 2017 [AlterPresse] --- La Protection civile dénombre une personne portée disparue, deux blessés, seize communes inondées et 10 mille 85 personnes évacuées dans six départements, après le passage de l’ouragan Irma sur Haïti, les 7 et 8 septembre 2017, dans un rapport daté du vendredi 8 septembre 2017, transmis à l’agence en ligne AlterPresse.

Les départements du Nord-Est, du Nord, du Plateau central, de l’Artibonite et de l’Ouest où se trouve la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince sont partiellement inondés par les eaux de ruissellement et les crues des principales rivières des dits départements.

Les communes concernées sont Ouanaminthe (inondations sévères par endroits), Fort-Liberté, Caracol, Ferrier et Trou du-Nord (département du Nord’Est).

Les autres communes touchées par ces inondations sont Pilate et Limonade (Nord), Hinche et Mirebalais (Plateau central, Est), Lachapelle, Grande Saline, Dessalines, Saint-Marc (Artibonite, Nord) et Cabaret, Tabarre et Thomazeau (Ouest).

Le passage du cyclone Irma a entraîné des inondations, des chutes d’arbres, la coupure de plusieurs routes, des dégâts sur l’agriculture et le bâti.

Plus de 10 mille personnes ont été évacuées vers 59 abris provisoires dans six départements du pays.

Des milliers d’autres se sont rendues dans des familles d’accueil.

Dans certaines communes, des familles habitant dans des zones à risque ont refusé, par peur de se faire dévaliser, de laisser leurs maisons au moment de l’évacuation ordonnée par les autorités, apprend-on.

L’alerte rouge est maintenant levée sur tout le territoire. Toutefois, les risques d’éboulement, de glissement de terrain et d’inondation demeurent sur le Grand Nord, indique la Protection civile.

Dans son rapport, la Protection civile appelle les autorités à renforcer la coordination avec les départements pour faire remonter les informations nécessaires à la réponse d’urgence.

Il y a nécessité de faire remonter les données désagrégées par sexe et âge au niveau des abris provisoires et de continuer à faire passer les consignes à travers ses réseaux sociaux, estime-t-elle. [emb gp apr 08/09/2017 20 :00]