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Vers l’élaboration d’un cadre légal du système national de gestion des risques et des désastres en Haïti

P-au-P, 11 juil. 2017 [AlterPresse] --- Le Ministère de l’intérieur et des collectivités territoriales (Mict) annonce l’élaboration d’un cadre légal, appelé à régir le Système national de gestions des risques et désastres (Sngrd).

L’adoption de ce cadre légal devra permettre la mise en place de structures de protection civile modernes, énergiques dans leurs actions, avec des mécanismes de coordination plus efficaces au niveau du Sngrd, souligne le titulaire du Mict, Max Rudolph Saint-Albin.

Objectif : anticiper sur les désastres et mieux diriger les interventions, à l’échelle nationale, pour la protection de la population et des infrastructures ; moderniser et renforcer, à terme, la Direction de la protection civile, soutient-il.

Ces travaux, d’après Saint-Albin, sont entrepris, suite aux recommandations de la feuille de route, émise par le premier ministre Jack Guy Lafontant, et s’accordent avec les instructions du président Jovenel Moïse.

Le lancement officiel des travaux d’élaboration, devant aboutir à la proposition de cadre légal envisagé, a eu lieu, le jeudi 6 juillet 2017, à Pétionville, en présence du titulaire du Mict, Saint-Albin, et du directeur de la protection civile, le docteur Jerry Chandler.

Chandler n’a pas caché sa satisfaction à propos du début des travaux de préparation de ce document, qui devra influencer et orienter les grandes décisions, liées aux efforts de réduction des risques de catastrophes en Haïti.

Il espère, toutefois, qu’avec le support du Mict, le parlement haïtien voudra bien adopter l’avant-projet de loi sur le Système national de gestion des risques et de désastres.

Haïti est souvent secouée par des catastrophes naturelles, de la trempe du cyclone Jeanne en 2004, du tremblement de terre du 12 janvier 2010 et de l’ouragan Matthew en octobre 2016, ayant occasionné d’énormes pertes en vies humaines et dégâts.

Les menaces sont de plus en plus présentes, en raison de la dégradation de l’environnement, des constructions anarchiques et du manque d’éducation de la population en matière de risques et désastres. [rjl emb gp apr 11/07/2017 08:45]