P-au-P, 27 mars 2017 [AlterPresse] --- Le Collectif du 4 décembre 2013 - qui a pris naissance trois mois après l’adoption, le 23 septembre 2013, par la Cour constitutionnelle de la République Dominicaine, de la sentence TC 168-13, initiant un processus de dénationalisation de plusieurs milliers de Dominicaines et de Dominicains d’ascendance haïtienne - appelle les autorités et tous les secteurs de la société civile à une entente nationale large, dans une note en date du 27 mars 2017, transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Il encourage la nouvelle équipe, conduite par le président Jovenel Moïse et le premier ministre Jack Guy Lafontant, à œuvrer en faveur de ce consensus national large
Tous les secteurs de la vie nationale devraient y participer, afin d’ouvrir la voie au relèvement des grands défis nationaux.
Le Collectif du 4 décembre 2013 demande à toutes les couches de la société civile - résidant en milieux urbain, rural et dans la diaspora - de s’activer pour une réflexion approfondie, susceptible d’aboutir à l’adoption de mesures concertées, sur la Constitution, la production nationale, l’élaboration d’une nouvelle loi « bien plus sensée et réfléchie » sur les partis politiques.
En matière d’éducation, il importerait de faire le choix d’un système éducatif national, équitable, formateur de citoyennes et citoyens fonctionnels, responsables et patriotes.
Le Collectif du 4 décembre 2013 réclame également l’implantation d’un système de santé juste, sécuritaire et accessible à toutes et à tous, ainsi que « le choix d’un système économique progressiste, dynamique et agressif ».
La « majorité dite silencieuse » devrait déclencher une mobilisation générale, capable de déboucher sur une entente nationale et des décisions concertées, autour de certaines thématiques, comme la sécurité nationale et le système cadastral, l’armée nationale, la Constitution et les lois-cadres pour les ministères, entre autres, selon le plaidoyer du Collectif du 4 décembre 2013. [am emb rc apr 27/03/2017 13:20]