P-au-P, 06 mars 2017 [AlterPresse] --- Pour une nouvelle fois, Haïti se retrouve sur la liste noire des pays de transit majeur de la drogue, indique un rapport du département d’État américain, publié en mars 2017, et dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
« Haïti reste un point de transit pour la cocaïne originaire d’Amérique du Sud et la marijuana originaire de la Jamaïque, en route vers les États-Unis et d’autres marchés », précise le document intitulé « 2017 international Narcotics control strategy report ».
Cependant, le pays, qui n’est pas un producteur important de drogue illicite pour l’exploitation, a des cultures de cannabis pour la consommation locale, poursuit-il.
L’économie haïtienne, essentiellement de subsistance, ne permet pas un environnement propice à des niveaux élevés de la consommation de drogue, soutient-il.
La capacité d’Haïti de surveiller ses frontières maritimes et terrestres reste, toutefois, un sujet de préoccupation pour le département d’État américain.
Il appelle l’État haïtien à continuer de renforcer la Police nationale d’Haïti (Pnh) ainsi que ses unités de lutte contre les stupéfiants, en l’occurrence la Brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants (Blts).
Il promet de s’engager à aider les forces de l’ordre haïtien à capitaliser sur les gains dont, dit-il, les avantages seront limités si le système judiciaire ne dissuade pas les trafiquants de drogue.
Parmi les pays se trouvant sur la liste noire figurent l’Afghanistan, les Bahamas, le Belize, la Bolivie, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine ainsi que l’Équateur.
On y retrouve aussi le Honduras, la Jamaïque, le Mexique, le Nicaragua, la Pakistan, le Panama, le Venezuela et le Pérou, entres autres. [jd emb gp apr 06/03/2017 09 :25]
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