P-au-P, 24 févr. 2017 [AlterPresse] --- Le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh) exige « l’arrestation immédiate » de l’ancien député de Léogâne, Jean Baptiste Anthony Dumont, pour son implication présumée dans un cas d’attouchements sexuels sur mineure.
Actuel notaire de Léogâne (sud de la capitale), Dumont aurait sexuellement agressé, le vendredi 17 février 2017, la fille de 11 ans, d’une dame avec qui, il a une relation amoureuse depuis plusieurs mois, rapporte le Rnddh, dans un communiqué de presse, en date du jeudi 23 février 2017, dont a pris connaissance AlterPresse.
Le réseau a tenu à préciser avoir en sa possession une vidéo où les visages de la fillette et de son agresseur ainsi que son pénis en érection seraient clairement visibles, au moment de l’agression.
L’agresseur présumé qui a nié son implication dans le fait qui lui est reproché aurait affirmé avoir été drogué dans la maison, après qu’un verre d’eau au goût amer lui ait été offert, selon les informations recueillies par le Rnddh, suite à une rencontre avec l’agresseur.
« Aujourd’hui, la mère de la victime est harcelée par des proches de l’agresseur », alerte-t-il.
Il lance une mise en garde contre tous « les proches de Jean Baptiste Anthony Dumont qui intimident la mère de la victime et tente de la convaincre de s’entendre à l’amiable avec l’agresseur de sa fille ».
Il appelle également les autorités étatiques à mettre tout en œuvre dans l’idée d’assurer la sécurité de la victime et de la mère.
Le Rnddh a, par ailleurs, salué le « courage » et l’ « ingéniosité » de la mère de la victime qui, dit-il, met à la disposition des autorités judiciaires « un document confondant, ce, pour que justice soit rendue à sa fillette ».
« Quiconque aura commis un crime de viol ou sera coupable de toute autre agression sexuelle, consommée ou tentée avec violence, menaces, surprise ou pression psychologique contre la personne de l’un ou l’autre sexe sera puni de dix ans de travaux forces », suivant le code pénal, en ses articles 278 et 279, rappelle-t-il.
« Si le crime a été commis sur la personne d’un enfant en dessous de l’âge de quinze ans accomplis, la personne coupable sera punie de quinze ans de travaux forcés ». [jd emb gp apr 24/02/2017 11 :15]