P-au-P., 17 fevr. 2017 [AlterPresse] --- L´écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert séjourne présentement au Nicaragua, où il est l´invité de la 13e édition du Festival international de poésie de Granada (Fipg).
Le Fipg se tient tous les ans, depuis 2005, au mois de février, dans la troisième ville du Nicaragua, connue pour sa belle architecture coloniale.
Cette année 2017, le festival, qui se déroule du 12 au 18 février, rend hommage aux Nicaraguayens Manolo Cuadra et Roque Dalton.
La manifestation réunit des poètes venus d’une soixantaine de pays, dont la république d’Haïti, représentée par Louis-Philippe Dalembert.
Pour l’occasion, l’auteur procède à la lecture de plusieurs de ses poèmes, traduits en Espagnol, dans des lycées, des universités et pour le grand public.
Louis-Philippe Dalembert, qui est également romancier, publie le 2 mars 2017, un nouveau roman « Avant que les ombres s’effacent », aux éditions Sabine Wespieser à Paris.
Ce roman revisite l’histoire des Juifs, qui ont trouvé refuge en Haïti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Certains de leurs descendants ont donné naissance à de grandes familles haïtiennes.
Une histoire, qui mérite d’être connue et dont le pays devrait s’enorgueillir, à un moment où des dizaines de milliers d’Haïtiennes et d’Haïtiens sont expulsés de partout.
De formation littéraire et journalistique, Louis Philippe Dalembert est l’auteur, en Français et en Créole, de plusieurs ouvrages, touchant presque tous les genres littéraires, tels la poésie, la nouvelle, le roman, le document historique, etc.
Il est notamment l’auteur de « Le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme ».
Dalembert vit entre Haïti, la France et l’Italie. Il est un ancien pensionnaire de la très renommée Villa Médicis à Rome. [apr 17/02/2017 20 :00]
Photo : G.Garitan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=29722887