P-au-P, 12 janv. 2017 [AlterPresse] --- L’organisme de promotion et de défense des droits humains Défenseurs Plus dénonce un manque d’accompagnement « psycho-social » des autorités étatiques aux victimes surtout celles qui ont été amputées, suite au terrible tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Ces personnes vivent encore dans des situations terribles. Aucun de leur droit n’est garanti et protégé alors qu’Haïti a ratifié, en 2008, la convention relative aux droits des personnes handicapées, déplore Défenseurs Plus, dans une note de presse, transmise à AlterPresse, à l’occasion du 7e anniversaire du séisme, ce 12 janvier.
Elle salue la « détermination » et le « courage » des organisations nationales et internationales œuvrant dans les secteurs des droits humains, notamment, celles qui travaillent avec les personnes handicapées.
Elle encourage les handicapés à continuer à lutter malgré la « crise socio-économique » et les mauvais traitements qui leur sont infligées par certains membres de leur communauté.
Défenseurs Plus présente ses sincères sympathies et ses mots d’encouragement aux proches des victimes, tout en s’inclinant devant leurs dépouilles.
Plus de quatre (4) mille personnes, amputées après le séisme, ont grossi la population des personnes handicapées, estimées à 800 mille en Haïti avant le 12 janvier 2010.
Par ailleurs, l’organisation dit constater avec « amertume » l’état « lamentable » et « pitoyable » dans lequel sont logés les deux centres psychiatriques du pays, en l’occurrence Mars & Kleine (centre-ville) et Beudet (Croix-des-Bouquets/périphérie nord).
De plus, elle appelle les responsables des différentes mairies de prendre des mesures disciplinaires « pour fermer des chantiers qui ne répondent pas aux normes adéquates de construction afin d’éviter un drame pareil au 12 janvier 2010 ». [je emb gp apr 12/01/2017 12 :20]