P-au-P, 11 nov. 2016 [AlterPresse] --- La candidate à la présidence du parti politique Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, répondra à la convocation du Conseil électoral provisoire (Cep), pour incitation à la violence, dans l’après-midi du vendredi 11 novembre 2016, indique à AlterPresse, le responsable de campagne du parti, Leslie Voltaire.
« Nous allons voir ce qui se cache derrière la convocation du Cep et lui demander ce qu’il qualifie comme propos de violence », déclare-t-il.
« L’Unité centrale de renseignements financiers (Ucref) a accusé des candidats à la présidence. Nous avions subi des violences lors de notre campagne électorale, le Cep n’a rien dit », déplore Voltaire.
Dans une correspondance, en date du 9 novembre 2016, le Cep invite la candidate à la présidence de Fanmi Lavalas, Maryse Narcisse, à se présenter, au siège social de l’organisme électoral (à Pétionville, à l’est de la capitale), pour s’expliquer et faire la lumière sur certaines déclarations, faites ; le dimanche 6 novembre 2016, au cours d’un meeting politique du parti, au village la Renaissance, à Cité Soleil (municipalité au nord de la capitale).
L’ancien président Jean Bertrand Aristide, qui supporte Narcisse, a appelé ses partisans au dechoukaj électoral (une forme d’attaque violente), au cas où la candidate du parti Fanmi Lavalas ne remporterait pas la présidentielle du 20 novembre 2016.
Comme à son habitude, s’exprimant en parabole, Aristide voit le dechoukaj comme un moyen de légitime défense, contre celles et ceux qui s’opposent à une éventuelle victoire aux urnes de Fanmi Lavalas. [jd emb rc apr 11/11/2016 13:40]
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