P-au-P, 05 août 2016 [AlterPresse] --- Le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (Garr) encourage la mise en place de dispositifs pour accueillir les personnes expulsées du territoire dominicain vers Haïti, « dans le respect et la dignité inhérente à la personne humaine ».
Se disant consciente de la complexité de l’accueil des rapatriés au niveau de la frontière, le Garr encourage les institutions et organisations concernées à travailler de façon complémentaire au bénéfice des ayant-droits.
Elle salue la présence dans les zones frontalières de plusieurs organisations nationales et internationales qui, depuis la fin du Plan nationale de régularisation des étrangers (Pnre) en juin 2015, commençaient à s’intéresser à la frontière haitiano-dominicaine.
Plusieurs ressortissants haïtiens ont été expulsés de la République Dominicaine, suite à l’expiration du Plan national (dominicain) de régulation des étrangers (Pnre).
La plateforme met en garde contre toute tentative de certaines structures qui, voulant capter l’attention, déforment les faits et grossissent les chiffres au détriment de la cause des personnes rapatriées.
Elle « juge inacceptable qu’une organisation déclare qu’il n’y a aucune structure d’accueil à Belladère pour les mineurs non accompagnés ».
Le Garr qui travaille dans cette commune depuis plus de vingt ans, rappelle qu’il assure l’accueil et la réinsertion des rapatriés.
De concert avec d’autres partenaires dont l’Institut du bien-être social et de recherche (Ibers), un projet de prise en charge pour les mineurs non accompagnés est coordonné par le Groupe.
Un grand effort a été fait pour faire le monitoring des points frontaliers de passage des migrants, dans le cadre d’un partenariat entre des organisations œuvrant dans le domaine de la migration, constate la plateforme. [jd emb gp apr 05/08/2016 12 :45]