P-au-P, 19 juillet 2016 [AlterPresse] --- L’Université populaire d’été, tenue du dimanche 10 au jeudi 21 juillet 2016, à Montrouis (au nord de la capitale), se penche sur des expériences concrètes qui servent de modèles pour des initiatives dans le cadre de l’économie sociale et solidaire, rendent compte les organisateurs à AlterPresse.
Des coopératives de production et commercialisation de riz dans l’Artibonite, une boulangerie dans le Sud-est et des activités d’élevage de bœufs par des organisations de femmes ont été étudiées durant les travaux de cette édition de l’Université populaire d’été.
Ces initiatives contribuent à favoriser l’épanouissement de la personne humaine et la création de richesses à redistribuer de manière équitable, souligne Freud Jean, un des organisateurs, dans une interview à AlterPresse.
« Toutes ces activités marchent en parfaite cohérence avec les principes de l’économie sociale et solidaire », signale-t-il.
Parmi ces principes, il mentionne que l’individu passe avant l’argent, que l’environnement doit être protégé et que la gestion doit être démocratique pour permettre une large participation de toutes les personnes qui font partie de l’initiative.
Les activités mises en œuvre dans le cadre de l’économie sociale et solidaire s’inscrivent dans une lutte pour la transformation sociale en faveur d’un autre modèle de société, en perspective de l’élimination du modèle dominant, ajoute-t-il.
« L’économie sociale : enjeux et défis pour le mouvement social » : tel est le thème de l’Université populaire d’été qui, durant ces derniers jours, a fait une évaluation des travaux réalisés en rapport à la lutte menée par diverses organisations pour une société juste.
Organisée depuis 16 ans, cette université populaire d’été travaille en vue de renforcer la lutte que mènent les acteurs populaires concernant les problèmes socio-économiques, dans le respect de la dignité de la personne humaine et de l’environnement.
Une centaine de participantes et de participants, dont des membres d’organisations paysannes, populaires, féministes et des animateurs et animatrices de radios communautaires prennent part à cet événement.
Parmi les entités organisatrices, figurent la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), l’Institut de technologie et d’animation (Iteca), la Platfòm pou yon Altènativ Jistis (Paj), Solidarite fanm ayisyèn (Sofa) et Sosyete Animasyon ak Kominikasyon Sosyal (Saks). Elles font partie des institutions qui accompagnent le mouvement social depuis plus de 20 ans. [jep gp apr 19/07/2016 17 :40]