P-au-P, 16 mai 2016 [AlterPresse] --- L’Union nationale des normaliennes et normaliens haïtiens (Unnoh) exige de meilleures conditions de travail pour les enseignantes et enseignants, en vue d’arriver à une éducation de qualité.
L’Unnoh profite de la journée nationale des enseignants, ce mardi 17 mai 2016, pour réclamer l’application du pacte national de l’éducation, lequel souhaite une allocation de 35% du budget national à l’éducation.
Tout en réclamant le paiement de plusieurs mois d’arriérés de traitements, l’organistaion enseignante plaide pour un traitement de base de 50,000.00 gourdes (US $ 1.00 = 65.00 gourdes ; 1 euro = 75.00 gourdes aujourd’hui), pour les enseignantes et enseignants.
Elle appelle aussi à la mobilisation sociale en faveur de la prise en charge réelle de l’éducation par l’État, en vue de renverser, dit-elle, la réalité de 80% d’établissements scolaires contrôlés par le secteur privé.
« Seulement 15 à 20% des écoles sont publiques (…). C’est un crime social qui doit être réparé », exige le coordonnateur de l’Unnoh, Josué Mérilien.
« Le rôle de l’État est de former les enseignantes et enseignants, et de leur permettre d’accomplir convenablement leurs tâches. Les enseignantes et enseignants doivent être bien traités et avoir les conditions minimales pour mieux travailler et préparer leur avenir ».
Ce mardi 17 mai 2016, le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) compte honorer une quarantaine d’enseignants, de diverses directions départementales, ainsi que 5 personnalités ayant marqué le secteur de l’éducation.
A travers cet hommage, le Menfp voudrait promouvoir les valeurs au sein de la profession enseignante. [bd emb rc apr 16/05/2016 16:10]
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