P-au-P, 17 mai 2016 [AlterPresse] --- Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu) souligne la nécessité pour que la Commission de vérification électorale soit « apolitique et transparente ».
Les membres du Conseil encouragent la commission, chargée d’évaluer et de vérifier les élections tenues en 2015, à achever ses travaux dans son mandat de 30 jours, suivant une déclaration de presse émise le vendredi 13 mai 2016..
Le nombre croissant de défis, auxquels fait face Haïti, peut être mieux résolu par une coordination étroite entre un gouvernement démocratiquement élu, la société civile haïtienne et les partenaires internationaux d’Haïti, estiment-ils.
Ils déplorent le non-respect des échéances électorales, convenues dans l’accord politique du 6 février 2016, et appellent tous lesprotagonistes haïtiens à assurer le retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Ils disent condamner fermement toute tentative de déstabilisation ou de manipulation du processus électoral, en particulier par la violence.
Ils exhortent tous les candidats et leurs partisans, les partis politiques et les autres acteurs à renoncer à la violence ou toute action qui peut perturber davantage le processus électoral et la stabilité politique.
Une manifestation de rue, ponctuée de scènes de violences, a été organisée le samedi 14 mai 2016, par le Parti haïtien tèt kale (Phtk), pour demander la démission du président Jocelerme Privert et la publication, dans un bref délai, d’un calendrier électoral par le Conseil électoral provisoire (Cep).
De larges secteurs, qui se prononcent en faveur de la vérification électorale, ne souhaitent pas de précipitation dans la publication du calendrier électoral.
Le parlement aura à décider de l’avenir politique du pays, d’ici le mardi 14 juin 2016, quand Privert bouclera les 120 jours prévus pour l’exécution de l’accord du 6 février 2016.
Plusieurs partis s’expriment en faveur d’un nouvel accord politique prenant en compte les diverses forces politiques et sociales. [emb apr 17/05/2016 10:00]