P-au-P., 30 nov. 04, [AlterPresse] --- « En matière du VIH/SIDA, le salut est personnel ». C’est en en substance le message véhiculé par Valiola Monfiston dans son tout premier roman intitulé : « l’Ombre d’un ange ». Elle dit dédier son livre, à la faveur de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, aux milliers de personnes, surtout aux jeunes qui sont exposés aux méfaits de cette pandémie.
« Le livre sera un ouvrage de sensibilisation pour les jeunes afin qu’ils adoptent des comportements responsables dans leurs relations amoureuses » a confié la jeune romancière à AlterPresse.
« Tout le début de l’ouvrage emmène les lecteurs dans un sentier entraînant ; les questions traitant du SIDA les laissent perplexes ; toute la thématique se porte sur le port des préservatifs dans le relations intimes, la question de PTME, prévention transmission mère et enfant, le counceling, comment approcher quelqu’un pour l’encourager à se faire dépister et l’accompagnement psychologique accordé aux PV/VIH » a-t-elle poursuivi.
« Le roman, qui renferme dix chapitres, se veut une œuvre de sensibilisation, et invite les jeunes, la catégorie la plus vulnérable de la population haïtienne à prendre au sérieux leurs relations amoureuses et ne plus jouer avec l’amour ».
Valiola milite au Centre de communication sociale (CECOSIDA) et anime depuis six ans une rubrique sur la santé sur les ondes de Radio Solidarité. Elle s’est distinguée lors de divers concours de production portant sur la question du VIH/SID, ce qui l’a d’ailleurs à sortir son premier roman cette année : « l’Ombre d’un ange ».
Elle pense que son roman tombe bien. Car cette année est décrétée par l’ONUSIDA, « année de lutte contre le VIH/SIDA ». Elle affirme que c’est un genre très apprécié par les jeunes et, c’est la raison pour laquelle elle s’y adonne pour mieux les toucher et mieux les atteindre.
Bientôt, « l’Ombre d’un ange » sera adapté au cinéma afin que tout un chacun puisse apprécier à sa manière » a-t-elle assuré.
La vente signature se fait ce mercredi premier décembre 2004 à « Le Privé », à Bourdon, périphérie est de la capitale, entre 10 heures et 16 heures. [fl, vs, apr 30/11/04 19 : 22]