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Ouagadougou, 26 nov. 04 [AlterPresse] --- La délégation haïtienne, dirigée par le Premier Ministre Gérard Latortue est arrivée vers 9 :00 (heure locale) au Centre des Conférences de Ouagadougou, où se déroulent le 10ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la francophonie.
L’ambiance était électrique au moment de l’arrivée des délégations, dont la plupart ont été reçues par le Président
- N. Roc interrogeant Diouf
du Burkina Faso, Blaise Compaore et le Secrétaire Général de la Francophonie, l’ancien Président sénégalais Abdou Diouf.
Lors d’un bref entretien avec quelques journalistes dont des représentants de médias haïtiens, Diouf a répondu à une sollicitation de la consoeur Nancy Roc en exprimant son « affection pour Haïti ». « Je suis engagé très fortement pour la reconstruction démocratique et l’Etat de droit dans votre pays », a-t-il poursuivi en promettant : « je viendrai vous voir ».
Le Premier Ministre canadien, Paul Martin, a, dans son discours, salué Haïti comme « un pays frère » dont il a invité le peuple à « se tourner vers l’avenir et non vers le passé » et à donner la priorité au dialogue, à la
- Compaore et Diouf
réconciliation et la tolérance. Il a fait part de l’engagement de la francophonie dans les efforts de reconstruction en Haïti.
Haïti a, entre autre, été évoquée par le président burkinabe lors de son discours d’ouverture du sommet. Il a salué « les efforts consentis par la France et l’ensemble des autres Etats pour trouver des solutions pacifiques aux crises politiques en Cote d’Ivoire, en Haïti et dans la région des Grands Lacs.
La question haïtienne n’a, par contre, pas été mentionnée par le Président français Jacques Chirac qui a dressé un panorama des enjeux de la francophonie. Il a présenté la France comme une « amie du
- Chirac (au centre)
développement » et fait savoir que « la paix est une condition du développement ».
Le personnel de protocole paraissait débordé et des journalistes ont eu beaucoup de mal à faire leur travail à cause des difficultés crées par les agents de sécurité. Des confrères et consoeurs ont déploré des moments de bousculade. [gp apr 26/11/2004 11:00]