P-au-P, 22 déc. 2015 [AlterPresse] --- La question d’état civil est négligée à travers le pays, déplore le lauréat, cette année, de la 1ère édition du « Prix du jeune journaliste en Haïti » (catégorie presse écrite), le journaliste Ralph Thomassaint Joseph.
Cinq (5) sections communales sur 570 possèdent un bureau d’état civil en Haïti, fustige Ralph Thomassaint Joseph, invité à l’émission « EkoSosyal » sur la station en ligne AlterRadio.
« Les retombées juridiques sur des gens qui n’ont pas d’acte de naissance sont graves, ils n’existent pas légalement, ils ne peuvent pas voyager, ils ne peuvent pas fonctionner au niveau des circuits formels, ils ne sont pas considérés comme des citoyens », condamne-t-il.
Plus de 60 % des Haïtiens vivent dans les sections communales, or seulement cinq d’entre elles possèdent un bureau d’état civil, fait-il remarquer soulignant combien est criante la question d’état civil en Haïti.
Pour 189 bureaux d’état civil, il y a six inspecteurs en service qui n’ont aucun moyen de fonctionnement, rapporte Joseph, citant des données du service d’inspection d’état civil.
De plus, il n’existe pas de budget au ministère de la justice pour la question d’état civil, critique Ralph Thomassaint Joseph qui a remporté le « Prix du jeune journaliste en Haïti » pour son texte intitulé « Un état civil qui marginalise des milliers de gens ». [sj emb gp apr 22/12/015 12 : 15]
2015-12-19 - Ekososyal - prix du jeune journaliste Ralph Thomassaint Joseph by Alterradio on Mixcloud