P-au-P, 12 novembre 2015 [AlterPresse] --- Des manifestations se poursuivent encore à Port-au-Prince ce jeudi 12 novembre, et dans d’autres villes du pays pour dénoncer les résultats préliminaires de la présidentielle du 25 octobre 2015, observe AlterPresse.
Les protestataires continuent de dénoncer dans diverses rues ce qu’ils appellent « un coup d’Etat électoral » en faveur du candidat à la présidentielle du Parti haïtien tèt kale (Phtk) au pouvoir, Jovenel Moise au détriment, entre autres, des candidats de Fanmi Lavalas, de Pitit Desalin et de Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (Lapeh).
Une autre manifestation a lieu au Cap Haïtien (Nord du pays) dans la même optique.
Les manifestants pointent du doigt la responsabilité du Conseil électoral provisoire (Cep) et du chef de l’Etat Michel Martelly dans les cas de fraudes et d’irrégularités enregistrées dans ces élections.
« Le peuple ne perdra pas le combat même si Martelly veut nous intimider. C’est un combat national », crient haut et fort des manifestants.
Ils dénoncent un « coup d’Etat électoral » en faveur du candidat à la présidence du parti au pouvoir Phtk, Jovenel Moise, qui vient en première position dans ces résultats avec 511,992 votes, soit 32.81% des électrices et électeurs.
Parallèlement aux révélations du député du Phtk au pouvoir, Antoine Rodon Bien-Aimé, autour d’une opération frauduleuse effectuée dans les élections haïtiennes du dimanche 25 octobre 2015, le Cep fait état de 296 procès-verbaux mis à l’écart pour diverses irrégularités, après enquête et analyse, indique le communiqué No. 92 du Cep. [emb gp apr 12/11/2015 15 : 10]