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Haïti-Elections : Trois blessés par balles, neuf arrestations et un centre de vote incendié dans le Sud-Est, selon un bilan partiel

Correspondance Gerdy Jérémie

Jacmel, 26 oct. 2015 [AlterPresse] --- Trois blessés par balles, neuf arrestations et un centre de vote incendié : tel est le bilan partiel dressé par les autorités dans le département du Sud-Est pour la journée électorale du dimanche 25 octobre 2015, apprend AlterPresse.

Les élections législatives, municipales et la présidentielle se sont toutefois globalement déroulées dans un climat de sécurité dans le département du Sud­-Est.

La journée s’est bien achevée, en attendant les récupérations des matériels sensibles dont les bulletins et procès-verbaux, se réjouit le vice-président du Conseil électoral provisoire (Cep), Pierre Junior Manigat, présent dans le département dans le cadre de ces élections.

Une nette augmentation de la participation des électrices et électeurs a été notée par les autorités et des observateurs nationaux durant la journée électorale, débutée entre 6:00 et 7:00 a.m (10:00 - 11:00 gmt) dans plusieurs centres de vote.

314, 591 électrices et électeurs étaient attendus aux urnes, à travers 767 bureaux de vote (Bv), répartis dans 123 centres de vote.

Des dispositions sécuritaires ont été prises par la Police nationale (Pnh) dans le Sud­-Est afin d’assurer la réussite du scrutin.

Dans la commune de Marigot, où les législatives partielles ont été reprises, suite à des incidents majeurs enregistrés lors du scrutin législatif du 9 août 2015, aucun incident grave n’a été signalé.

Dès 16:00 (20:00 gmt), tous les centres de vote ont été fermés pour le lancement des opérations de dépouillement des bulletins.

Aux environs de 19:30 (23:30 gmt), une situation de tension a été signalée dans un centre de vote situé dans la localité de Pasquette, une section communale de Bas Lavoûte, à l’entrée de la ville de Jacmel. Des tirs y ont été entendus en divers endroits.

Un pasteur, dont l’identité n’a pas été précisée, aurait été victime de coups de crosse de revolver à la tête par le directeur départemental de l’éducation, Richard Hoche Larivaud, selon les informations obtenues.

Les pare-brise de son véhicule ont été également cassés. La victime s’est rendue au commissariat de police départementale pour les suites nécessaires.

Les allégations de la victime ont été rejetées d’un revers de mains par Larivaud. [gj emb gp apr 26/10/2015 13:20]