P-au-P, 25 oct. 2015 [AlterPresse] --- Un retard, dans le démarrage des opérations électorales, a été enregistré dans plusieurs centres de vote, au début de la journée électorale du dimanche 25 octobre 2015 dans la zone métropolitaine de la capitale Port-au-Prince, observe AlterPresse.
Contrairement à ce qui était prévu, beaucoup de Bureaux de vote (Bv) n’ont pas été ouverts à 6:00 am locales (9:00 gmt).
D’une part, les membres de BV n’étaient pas encore sur place. D’autre part, les mandataires n’étaient pas présents dans certains bureaux. Mais, plusieurs électrices et électeurs attendaient calmement le démarrage des opérations.
Devant plusieurs bureaux de vote, des files de personnes sont observées. Mais, à l’interieur, très peu d’électrices et d’électeurs sont présents.
A l’avenue Poupelard (au centre-ville de la capitale Port-au-Prince), les opérations électorales ont commencé timidement. Dans un centre de vote, établi dans une école nationale, un agent de la Police nationale d’Haïti (Pnh) procédait à la fouille d’électrices et d’électeurs avant leur entrée aux environs de 8:00 am locales.
Beaucoup de ces électrices et électeurs se plaignaient de la lenteur des opérations électorales.
La présence d’agents de la Pnh, de la Police des Nations unies (Unpol) et d’autres agents de la Mission des Nations unies de stablisation en Haïti (Minustah) sont remarqués.
Malheureusement, des affiches de candidats sont éparpillées à même le sol ou à côté de divers centres de vote..
Une surabondance de mandataires est observée dans plusieurs centres de vote dans la matinée de ce dimanche 25 octobre 2015.
Un calme apparent règne dans les rues et plusieurs centres de vote à Port-au-Prince et dans les communes avoisinantes (Delmas, Carrefour, Croix des Bouquets, Tabarre, Pétionville, etc.).
Prévu pour démarrer à 6:00 am locales, dans les dix départements du pays, le processus électoral de dimanche connaît quelques imperfections dans différents bureaux de vote.
Dans un centre de vote, établi au Collège Frères Mathurin, situé non loin du Carrefour de l’aéroport international (intersection de Delmas et de l’Avenue Martin Luther King, plus connue sous le nom de Nazon), plusieurs observateurs protestent contre l’interdiction qui leur est faite d’y pénétrer.
L’espace quasiment réduit comprend 18 bureaux répartis dans des salles contigües.
C’est la réalité dans la plupart des centres de vote : il y a globalement un problème d’accessibilité, notamment pour les personnes à mobilité réduite. En effet, une d’entre elles, assise sur une chaise roulante, éprouvait des difficultés à entrer dans un centre de vote sur la route de Delmas.
Des responsables de bureaux interdisent l’accès à plusieurs mandataires, dont les cartes (en leur possession) sont dépourvues de la signature d’officiels du Conseil électoral provisoire (Cep).
La circulation automobile est fluide partout dans la zone métropolitaine de la capitale. Des véhicules privés ainsi que des motocyclettes font la navette, dans les différentes communes de la capitale.
Les petits commerces, inexistants dans certaines zones, émergent dans d’autres.
Des tap tap (véhicules de transports publics), en très faible quantité, desservent les différents circuits. Une forte présence policière est remarquée devant les périmètres de centres de vote, notamment dans le Centre de vote de l’Office national d’assurance-vieillesse (Ona).
Plusieurs personnes attendent, avec impatience, les opérations de contrôle dans ce centre avant d’aller accomplir leur devoir civique.
A Tabarre (municipalité au nord-est de la capitale), les opérations de vote ont débuté aux environs de 7:00 am, dans une ambiance apparemment calme.
Comme dans la plupart des autres circonscriptions du pays, les bureaux de votes sont logés dans des salles exiguës, où l’atmosphère n’est pas toujours tendre entre membres de bureaux de votes, mandataires et agents de sécurité électoraux.
Alors que le vote de chaque électrice et de chaque électeur doit être secret, la disposition des isoloirs ne permet pas de parler de confidentialité totale des scrutins (présidentiel, législatifs, municipaux) de ce dimanche 25 octobre 2015..
Comme pour le premier tour des législatives du 9 août 2015, le Cep semble n’avoir pas bien pesé la configuration des infrastructures électorales pour prévenir les problèmes d’accessibilité ainsi que deonfidentialité, contrairement aux promesses faites.
Un électeur, qui s’est avisé de faire campagne à même un bureau de vote, a été arrêté à Bourdon (quartier à l’est de la capitale) par des agents de la Pnh, apprend-on. [jep nj efd emb rc apr 25/10/2015 10:10]