P-au-P, 22 sept. 2015 [AlterPresse] --- Une série d’activités culturelles, sportives, environnementales, de sensibilisation et de création, sont prévues en vue de marquer la journée internationale de la paix (le 21 septembre de chaque année), apprend AlterPresse.
A cette occasion, les Nations unies entendent mobiliser la jeunesse haïtienne dans les villes du Cap Haïtien (Nord), des Gonaïves (Artibonite) et des Cayes (Sud) autour d’une réflexion sur la non-violence, le vivre ensemble et le civisme.
Des centaines de jeunes artistes, de futurs électeurs, de lycéens ou de jeunes détenus se mettront avec leurs aînés, des artistes ou formateurs, en vue de créer des messages de paix et de faire entendre leurs voix, tout au long de la semaine et au-delà sur scène, dans les classes ou dans les urnes, annonce la note.
L’atelier An n ekri lapè (écrivons la paix), réalisé par la Fondation Haïti Jazz, Jean Bélony Murat (alias Bélo), Ralph Boncy et Joël Widmaier travaillera, pendant la semaine, avec une trentaine de jeunes artistes de quartiers vulnérables de la cité capoise, à la création de textes de paix, mis en musique par le musicien Fabrice Rouzier.
Réalisée en grande partie dans la ville du Cap-Haïtien, la semaine de la paix se terminera avec un grand concert gratuit de l’artiste Bélo, pour qui « la paix, est une question d’intérêt général qui nous concerne tous ».
La semaine de la paix est lancée par l’Organisation des Nations unies (Onu) au Cap-Haïtien sous le thème « Partenariats pour la paix, dignité pour tous », indique une note de l’organisation, en date du 21 septembre 2015.
Chacune/chacun a sa partition à jouer pour rétablir la paix sur terre. La paix ne concerne pas seulement l’Etat, les autorités, estime l’artiste Bélo.
Jean Bélony Murat affirme s’engager dans ce projet pour promouvoir la paix et ouvrir la voie à de jeunes ambassadeurs, qui feront de même, à leur tour.
« Aucun groupe n’est davantage prêt à réaliser ce rêve de paix que la jeunesse d’aujourd’hui. Celle-ci est la jeune génération la plus importante de l’histoire, mieux informée et mieux connectée qu’aucune avant elle », affirme le secrétaire général des Nations unies, le Sud-coréen Ban Ki-moon. [sj emb rc apr 22/09/2015 1:40]