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Haïti-Présidentielle : 150 personnalités appuient la réintégration dans la course de Jacky Lumarque

Actualisation à 14:30

P-au-P, 26 aout 2015 [AlterPresse] --- Cent cinquante personnalités ont lancé une pétition en faveur de la réintégration de Jacky Lumarque dans la course à la présidence, appelant à une reconsidération « sans délai » de son dossier par le Conseil électoral provisoire (Cep).

L’ancien recteur de l’Université Quisqueya, candidat sous la bannière de la plateforme Verite, a été écarté pour des raisons jugées fantaisistes par une partie de l’opinion.

Parmi les signataires de la pétition qui le soutient, on note les noms de l’ancienne conseillère électorale, l’architecte Ginette Chérubin, l’écrivain Yanick Lahens, l’ancien premier ministre pressenti pour être candidat de Verite à la place de Lumarque, Jean-Max Bellerive.

La responsable des Ateliers Jérôme, Mireille P Jérome, la candidate malheureuse de la présidentielle de 2010, Mirlande Manigat, le propriétaire de Radio télévision Caraïbes Patrick Moussignac, font également partie des signataires.

La pétition, mise en ligne, continue de recueillir des signatures qui étaient en début d’après-midi à plus de 400.

Ils demandent que le « dossier [de Jacky Lumarque] soit reconsidéré, avec sérénité et dignité » et parlent d’une « réintégration légitime ». Pour eux, Jacky Lumarque a été écarté « de manière injuste et cavalière, pour des raisons juridiquement infondées ».

Lumarque a été radié de la course présidentielle le 19 juin, environ quatre jours après que des partis politiques ont demandé que son dossier soit réexaminé.

« Au-delà de toute posture partisane légitime, le candidat Lumarque, dans sa quête de justice électorale et de justice tout court, a systématiquement mis en œuvre tous les éléments de recours légaux et du système judiciaire haïtien et s’est adressé formellement à toutes les institutions compétentes en matière de règlements de contentieux », rappelle la pétition.

Parmi les recours effectués, figure une plainte devant l’Office de la protection du citoyen (Opc) qui s’est positionné en faveur de Jacky Lumarque.

Malgré tout, le Cep maintient que Lumarque n’a pas remis un dossier complet de candidature en omettant d’y glisser le certificat de décharge que la Cour supérieur des comptes et du contentieux administratif (Csc/Ca), lui a donné en qualité de coordonnateur du Groupe de travail sur l’éducation et la formation (Gtef).

Jacky Lumarque avait auparavant obtenu gain de cause devant le Bureau contentieux électoral départemental (Bced) et le Bureau de contentieux électoral national (Bcen), suite à la contestation de sa candidature à la présidence pour absence de décharge.

La pétition arrive après plusieurs manifestations de rue à Port-au-Prince de la plateforme Verite qui a également organisé une vaste campagne de publicité dans les médias. [kft gp apr 26/08/2015 12 :00]