P-au-P, 10 août 2015 [AlterPresse] --- Sept partis et regroupement politiques, dont Fanmi lavalas, Renmen Ayiti et la Fusion des sociaux-démocrates, ont dénoncé ce lundi 10 août, des cas d’irrégularités observées lors des élections législatives du dimanche 09 aout 2015, apprend AlterPresse.
Selon ces responsables, l’ampleur des fraudes et des irrégularités est telle que les résultats risquent d’hypothéquer la suite du processus électoral dans son ensemble, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour la stabilité et la paix dans le pays.
Les responsables de ces partis politiques se disent, dans une note, indignés par les événements prévisibles qui ont marqué le premier tour du scrutin législatif de 2015.
Selon ces responsables, « l`entêtement du Conseil électoral provisoire (Cep), a conduit à une catastrophe qui aurait pu être évitée ».
Le Cep « a systématiquement refusé de prendre en considération les protestations et les conseils des principaux acteurs qui ont demandé aux membres du Cep, de respecter le décret électoral et de prendre des mesures qui auraient pu éviter ce drame au pays », poursuivent-ils.
La non-publication de la liste électorale, trente (30) jours avant les élections, suivant l’article 33 du décret électoral, l’absence des cartes d’accréditation des mandataires, les changements d’adresse non sollicités de plusieurs électeurs, constituent entre autres des signes avant-coureurs qui auraient du inciter le Cep à reporter la date prévue pour le premier tour des législatives de 2015.
Ils demandent qu’une commission mixte composée des représentants des partis politiques, de la société civile et du Cep soit formée dès le mardi 11 août, en vue d`évaluer l`ampleur des dégâts et de proposer une solution qui pourrait ramener la confiance des électeurs et garantir le succès de la suite du processus électoral. [bd kft gp apr 10/08/2015 15 :40]