P-au-P, 09 mars 2015[AlterPresse] --- Le mot d’ordre de grève, lancé par la Plateforme nationale des syndicats de transports fidèles (Pnstf), appuyé par l’opposition politique, entre autres, est partiellement suivi dans la capitale haïtienne, ce lundi 9 mars, observe AlterPresse.
Le transport en commun fonctionne au ralenti mais reste quand même disponible. Les taxis moto ont comblé le manque de transport en commun dans certaines zones.
Des autobus remarqués dans plusieurs points notamment à Delmas ont été mis à la disposition de la population par le gouvernement pour permettre à des personnes qui le souhaitent de se rendre à leurs activités coutumières.
Une flotte d’environ 300 autobus est disponible sur tout le territoire.
Une présence policière importante a été constatée dans plusieurs rues où des agents policiers ont effectué des fouilles de certains taxis moto.
De nombreux établissements scolaires ont fermé leurs portes, mais quelques rares écoliers ont été remarqués dans les rues de la capitale Port-au-Prince.
Généralement les banques fonctionnent, sans grande affluence, ainsi que le grand commerce et les activités commerciales informelles.
Des barricades de pierres et de caoutchouc ont été vues, dans la matinée, dans certains quartiers de la zone métropolitaine dont l’Avenue Poupelard (banlieue centre-nord).
A l’Avenue Poupelard, des tirs d’armes ont été entendus, très tôt, ce matin.
Le Pnstf a lancé la grève dans l’idée de forcer les autorités à réduire les prix des produits pétroliers pour qu’ils puissent refléter les prix sur le marché international.
Les prix des produits pétroliers par gallon sont ainsi arrêtés pour le moment : la gazoline est à 195.00 gourdes, le diesel à 175.00 gourdes et le kérosène à 156.00 gourdes (US $ 1= 48 gourdes ; 1 euro = 60 gourdes).
[Deux journées de grève organisées par ce même syndicat, les 9 et 10 février avaient paralysé les activités. [srh emb apr 09/2/2015 10 :37]
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