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Par Jean Elie Paul
P-au-P, 10 déc. 2014 [AlterPresse] --- « Les cartes d’identification nationale (Cin), faites en 2005, arriveront à expiration en 2015. Nous allons procéder au renouvellement de ces cartes. Mais, ce qui est important, c’est que les électrices et électeurs peuvent utiliser leurs cartes lors des (prochaines) élections, même si elles ne sont pas encore renouvelées », assure le directeur de l’Office national d’identification (Oni), Jean-Baptiste Saint-Cyr, dans une interview à l’agence en ligne AlterPresse.
« La Carte d’identification nationale est là pour identifier les électrices et électeurs », ajoute Saint-Cyr.
Avec cette mesure, devrait être dissipée la frayeur de plusieurs milliers d’électrices et d’électeurs, qui verront leurs Cin expirer début 2015.
« Certes, nous devons continuer le processus de renouvellement. Mais, une personne, qui n’a pas eu le temps de renouveler sa carte, si elle l’a en sa possession le jour des élections, peut se présenter pour voter ».
De 2005 à date (8 décembre 2014), plus de 5 millions de personnes (5,679,500) ont été enregistrées dans la base de données de l’Oni.
Cependant, aucune date n’est encore avancée pour la tenue des prochaines élections.
Un fait est certain, il n’y aura point de scrutin (législatif, municipal et local) avant le 31 décembre de l’année 2014, qui touche justement à sa fin.
Il faudrait au moins 6 mois pour mettre en place le processus devant aboutir aux scrutins attendus, n’ont pas cessé de répéter les actuels membres de l’organisme électoral, se basant sur les avis techniques pertinents.
« Si les élections se réalisent au premier trimestre de l’année 2015, les personnes, qui verront leurs cartes expirer, passeront de 500 à 100,000 personnes. Si les élections se réalisent en septembre 2015, ce nombre passera de 400 à 500,000 personnes », explique Jean-Baptiste Saint-Cyr.
Avec le support financier des Etats-Unis d’Amérique, du Canada et d’autres bailleurs, l’Oni projette de placer plusieurs unités d’enregistrement à l’échelle nationale ainsi que dans les consulats d’Haïti à l’étranger.
Un processus d’identification est déjà initié au consulat d’Haïti à New York (Etats-Unis d’Amérique), annonce Saint-Cyr.
« Actuellement l’Oni est en train de recruter et de former les techniciens. Tous les équipements sont déjà stockés dans les différentes communes. Nous allons passer à la première phase : soit entre le 15 et le 27 décembre 2014, soit au début du mois de janvier 2015 ».
Une seconde phase, dans les sections communales, prendra effet dans les trois prochains mois, suivant la première phase.
Avec ces bureaux d’identification, les ressortissantes haïtiennes et les ressortissants haïtiens, résidant à l’extérieur, ne seront plus obligés de rentrer sur le territoire national en vue de l’obtention d’une carte d’identification nationale.
L’Oni affirme retenir deux approches, par rapport aux personnes décédées et à celles portées disparues après le tremblement de terre du 12 janvier 2010.
Celles, dont les corps sans vie ont été identifiés, se trouvent déjà en quarantaine dans le registre d’identification.
Par contre, pour celles, qui sont portées disparues, la législation haïtienne prévoit une attente de 10 ans pour les enlever du registre d’identification.
L’Oni a déjà enlevé environ 11 mille noms de personnes de la liste initiale.
En temps normal, l’Oni reçoit un nombre de deux cents (200) personnes par jour dans tous les services, à savoir doléances, renouvellement de Cin, identification.
La capacité de livraison de l’Oni serait d’environ 20 à 25 mille Cartes d’identification nationale par mois.
De janvier à novembre 2014, plus de 312 mille personnes ont été inscrites dans le registre de l’Office national d’identification. [jep kft rc apr 10/12/2014 12:20]