P-au-P, 23 oct. 2014 [AlterPresse] --- Il y aurait de l’espoir, après l’audience tenue dans la matinée du jeudi 23 octobre 2014, par-devant un tribunal fédéral à New York (États-Unis d’Amérique), particulièrement à Manhattan, suite à une plainte déposée en 2013, estiment les avocats des victimes de l’épidémie de choléra en Haïti.
Les recherches, conduites par des institutions indépendantes, remontent l’origine du choléra, dans la république caribéenne, à une base de soldats onusiens, membres d’un contingent népalais faisant partie de la mission en cours.
« Je pense que les victimes du choléra peuvent espérer quelque chose », fait savoir à AlterPresse l’un des avocats, Mario Joseph.
Un espoir, qui s’expliquerait surtout par le fait que le juge - qui a écouté l’affaire - commence à se faire une très bonne compréhension du dossier.
« Le juge a bien compris notre position. Si les Nations unies ne donnent pas d’alternative aux victimes, elles vont perdre l’immunité », anticipe l’avocat.
Les privilèges et l’immunité, dont jouit l’Organisation des Nations Unies (Onu), ne sont pas absolus, auraient démontré les avocats des victimes du choléra en Haïti.
Aucun détail n’est donné, par l’avocat, sur les éventuelles prochaines audiences.
Le juge, qui a présidé l’audience, a remis à plus tard sa décision concernant la possibilité de considérer les Nations Unies comme partie accusée ou non dans l’affaire.
Si cette immunité fait obstruction à la justice, elle doit être levée, stipule la convention sur les privilèges des fonctionnaires onusiens.
Tout en espérant endiguer l’épidémie de choléra sur les 10 prochaines années (d’ici 2024), les autorités haïtiennes n’ont jamais demandé que l’Onu se reconnaisse responsable dans la propagation de l’épidémie sur le territoire national. [srh kft rc apr 24/10/2014 9:40]