Note de presse de la Fédération des Amis de la Nature (FAN)
Soumis à AlterPresse le 21 septembre 2004
Après Fonds Verrettes, Léogane, Cap-Haïtien, Camp-Perrin, Mapou, de
nouveau Fonds Verrettes et maintenant Gonaives et la région du
Nord’Ouest, combien de pertes en vies humaines, combien de têtes de
bétail et de plantations emportées , combien de maisons et d’ouvrages
d’infrastructures endommagés faudra t-il compter pour que les
décideurs nationaux prennent au sérieux la DECLARATION D’ETAT
D’URGENCE PROPOSEE DEPUIS 1987 ET SA MISE EN œUVRE IMMEDIATE ?
Faudra t-il attendre que les eaux en furie d’une quelconque pluie,
d’une dépression tropicale ou, au pire, d’un ouragan, fassent encore
plus de tort au pays ?
Faudra t-il attendre que la ravine de Pétion-Ville passe
définitivement par la Rue Grégoire en détruisant à jamais la Police,
la CAMEP [1], la Poste, la Mairie et l’église St Pierre ?
Faudra t-il attendre que le Bois de Chêne traverse le Champs de Mars
saccageant les statues de nos Héros avant de menacer le PALAIS
NATIONAL, le Palais des Ministères et le Palais de Justice ?
Notre pays est agonisant au niveau Environnemental. Tous les indices
sont au rouge et on le sait depuis longtempsÂ… On ne peut plus
continuer à faire semblant de s’alarmer à chaque désastre naturel et
oublier quelques jours après cette épée de Damoclès qui menace
l’existence même de la Nation.
En 2004, prenons en patriotes et avec courage les décisions qui
s’imposent.
Avant le prochain cataclysme, « EN NOU METE MEN ! » car « A
l’impossible nous sommes tenus ! »
NOUS FAISONS TOUS PARTIE DU PROBLEME, NOUS DEVONS TOUS FAIRE PARTIE
DES SOLUTIONS.
Port-au-Prince le 21 Septembre 2004
Pour le Comité Central de Direction de la FAN
Mireille Dupuy, Secrétaire
Laurence Lemoine, Trésorière
Pierre Chauvet, Presse et Relations Publiques
[1] Centrale Métropolitaine d’Eau Potable
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