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Haïti-Elections : Le conseil de sécurité de l’Onu préoccupé

P-au-P, 19 sept. 2014 [AlterPresse] --- La représentante spéciale du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu) en Haïti, la Trinitéenne Sandra Honoré, fait part de l’inquiétude des États membres du conseil de sécurité de l’Onu sur l’actuelle situation politique dans le pays.

Elle appelle les protagonistes politiques à trouver une solution à l’haïtienne, lors d’une conférence dans la matinée du jeudi 18 septembre 2014.

D’après la diplomate, les États membres du conseil de sécurité de l’Onu sont « inquiets par rapport au vide institutionnel » qui pourrait être évident à partir de janvier 2015.

Ces derniers doutent que les élections puissent se tenir à la fin de cette année 2014. Ils déplorent également les divers reports, liés au processus.

Ils proposent « la transcendance des différences pour la tenue d’élections transparentes et inclusives » en Haïti.

Les Etats membres du conseil de sécurité de l’Onu ont exprimé leur position lors de la présentation, le jeudi 11 septembre 2014, du rapport sur la situation actuelle du pays, marquée par un « désaccord entre l’exécutif et les acteurs de l’opposition », notamment au sénat.

Sandra Honoré affirme partager la position des membres du conseil de sécurité de l’Onu.

Au nom du secrétaire général de l’Onu, le Sud-coréen Ban Ki-moon, Honoré exhorte « les autorités nationales » à agir pour « qu’une solution à cette impasse soit trouvée à travers le dialogue, pour aboutir à un consensus mutuel », capable de « contribuer à la stabilisation ».

Jusqu’ici, il n’y a pas de délai pour l’aboutissement du dialogue, annoncé entre l’Exécutif et l’opposition.

Entre-temps, la commission de suivi de l’Accord d’El Rancho (signé le vendredi 14 mars 2014) indique vouloir s’entretenir avec plusieurs secteurs de la vie nationale.

« La responsabilité primaire est une responsabilité nationale (haïtienne) », estime Honoré, en référence aux supports que les bailleurs internationaux pourraient apporter pour une sortie de crise.

« Les élections » constituent l’un des meilleurs moyens pour conserver les « acquis » démocratiques, rappelle Sandra Honoré.

Par ailleurs, des parlementaires américains ont appelé le président du sénat à agir rapidement pour faire voter la loi. [srh kft rc apr 19/09/2014 1:50]