P-au-P, 12 sept. 2014 [AlterPresse] --- Dans une perspective de sensibiliser la presse nationale, le Collectif des universitaires citoyens (Cuci) a organisé, le jeudi 11 septembre 2014, une conférence autour de la problématique des élections, au regard de l’éthique du compromis, a observé l’agencse en ligne AlterPresse.
Les protagonistes politiques du pays devraient agir en toute urgence, faire des concessions, face aux risques de chaos en 2015, à l’aube du centenaire de l’occupation d’Haïti par les américains, propose le Cuci, coordonné par le professeur Hérold Toussaint.
Il y a une « urgence à concilier des intérêts divers, à faire des concessions sur la satisfaction des intérêts divers », fait valoir Toussaint.
La démocratie fait toujours place à la manifestation des désaccords.
Il peut y avoir des désaccords, mais quelle est la capacité des protagonistes à passer à un accord à partir des désaccords ?
Quels sont les actes que doivent poser les protagonistes politiques pour que l’année 2015 soit une année de paix civique ?
« Aujourd’hui, si les différents partis ne s’entendent pas pour obtenir un compromis, le pays va sombrer dans la violence. Or, le compromis est la seule réplique à la violence. Les citoyennes et citoyens doivent le savoir », souligne Hérold Toussaint.
« Dans quelle mesure pouvons-nous considérer Haïti, avec ses richesses matérielles et ses richesses humaines, comme l’unique bien commun par excellence » ? interroge le Cuci, cherchant à savoir quel rapport existe-t-il entre ces différents groupes en conflit autour du bien commun.
Depuis 2012, l’Exécutif et le parlement sont à couteaux tirés au sujet des élections législatives partielles, municipales et locales.
Quatre conseils électoraux se sont succédé, les protagonistes se disputant le nombre de conseillers sensibles à leur cause. [jep kft rc apr 12/09/2014 1:55]
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