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Haïti-Elections : Martelly décide de rencontrer les protagonistes - pas encore de date fixée

P-au-P, 10 sept. 2014 [AlterPresse] --- Le président Joseph Michel Martelly exprime sa volonté de rencontrer les six sénateurs et les partis de l’opposition, mais aussi plusieurs autres représentants de la société, indique une note du bureau de la présidence.

En plus « de recevoir les six sénateurs, de les entendre ; de recevoir les partis auxquels ils sont attachés, comme ils l’ont recommandé », Martelly se propose de discuter avec les autres sénateurs de la république, précise le communiqué.

Martelly entend également « élargir la rencontre aux autres grands Corps de l’État et étendre ses consultations aussi aux autres partis politiques et à tous les secteurs de la société en général ».

Le calendrier, relatif à ces nombreuses rencontres qui seront portées à l’agenda de Martelly, sera annoncé prochainement par la présidence, selon la note.

Cette décision de Martelly fait suite à la fermeture des travaux ordinaires de la 49e législature, sans le vote des amendements à la loi électorale, le lundi 8 septembre 2014.

Le vote des amendements demeure toujours dans l’impasse au sénat, alors que les députés ont effectué cet exercice le 1er avril 2014.

L’idée de Martelly d’entamer ces rencontres survient également après une réunion le mardi 2 septembre 2014, entre les partis politiques et les sénateurs de l’opposition, à la recherche d’une proposition commune en vue d’une sortie de crise.

Les six sénateurs de l’opposition sont, désormais, disposés à rencontrer le président.

A cet effet, le président du sénat, Dieusseul Simon Desras a été chargé de trouver, avec Martelly, un terrain neutre et une date pour entamer les discussions.

Martelly dit prendre acte de la volonté exprimée par la chambre des députés, à travers sa résolution du 4 septembre 2014, demandant au Conseil électoral provisoire (Cep) de procéder, sans délai, à la mise à jour du calendrier électoral aux fins de publication et d’arrêter les dispositions nécessaires à l’organisation des élections.

Tout ceci viserait à « répondre au vœu de la Constitution et de la loi électorale de 2013 en vigueur, principalement en son article 19-1, renforcée par l’accord d’El Rancho (du 14 mars 2014 », ajoute-t-il.

Ces élections, en retard depuis 2011, devraient permettre le renouvellement des deux tiers (2/3) du Sénat, de la chambre des députés (112 élus) et des collectivités territoriales (140 conseils municipaux et 570 conseils d’administration de sections communales, Casec), au plus tard, à la fin de l’année 2014, rappelle la note de la présidence.

Entre-temps, le président du Conseil électoral provisoire (Cep), Max Mathurin a été remplacé provisoirement pour raison de santé par la vice-présidente du Cep, Jacqueline Patricia Chantale Raymond. [emb kft rc apr 10/09/2014 15:00]