P-au-P, 12 août 2014 [AlterPresse] --- Contrairement à ses professions de foi antérieures, le ministre de communication, Rudy Hérivaux, considère, comme de plus en plus hypothétique, la possibilité d’avoir des élections à la date du 26 octobre 2014.
Le 26 octobre 2014 est une date « irréaliste », affirme désormais Hérivaux, lors d’une conférence de presse, le mardi 12 août 2014, au bureau du premier ministre Laurent Salvador Lamothe.
« Il y a toujours possibilité d’organiser les élections, d’ici la fin de l’année 2014 », soutient, néanmoins, Hérivaux, pour qui « 2014 reste une année électorale ».
Cette position, aujourd’hui nuancée, du gouvernement fait suite à une correspondance adressée, le 11 août 2014, par le Conseil électoral provisoire (Cep), au président Joseph Michel Martelly, sur l’impossibilité d’organiser le prochain scrutin le 26 octobre 2014.
Le blocage au sénat du vote des amendements de la loi électorale rend impossible l’organisation ces élections à cette date, d’après l’institution électorale.
Les élections législatives partielles étaient fixées, unilatéralement par Martelly, pour le dimanche 26 octobre 2014, et les élections des collectivités territoriales pour le dimanche 28 décembre 2014.
Se basant sur l’accord, conclu le 14 mars 2014, entre des représentants du parlement, des partis politiques et l’exécutif, Martelly a convoqué les électrices et électeurs à se rendre aux urnes à la date du 26 octobre 2014.
En retard depuis 2011, les prochaines élections devraient permettre d’élire 20 sénateurs, 112 députés, 140 maires, 570 Conseils d’administration des sections communales (Casec) et 570 Assemblées de sections communales (Asec). [emb kft rc apr 12/08/2014 14:00]
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