P-au-P, 06 juin 2014[AlterPresse]--- Les autorités sanitaires haïtiennes reconnaissent que les animaux domestiques constituent des réservoirs du virus transmis par le moustique aedes albopictus, une fois qu’ils auraient été piqués par l’insecte.
« De même que le moustique peut-être porté à piquer un humain, il peut tout aussi bien piquer les animaux, un [autre] mammifère (…) les animaux domestiques, les chiens et les chats », a déclaré à AlterPresse, la docteure Jocelyne Pierre-Louis responsable de la santé familiale au Ministère de la santé publique et de la population (Mspp).
Le problème du moustique n’est pas l’être qu’il pique mais son besoin de sang et « il le prend, où il le trouve », a expliqué la responsable.
Toutefois, elle ne peut pas confirmer si les animaux développent automatiquement la maladie après la piqûre de l’albopictus.
Une autre catégorie d’animaux vivant dans les périmètres rapprochés des maisons semble être également touchée du virus.
Plusieurs habitants de Léogane (Ouest) rapportent que certains de leurs animaux vivant dans les périmètres rapprochés des maisons, notamment des cabris, des cochons ainsi que des poulets sont morts après avoir présenté des symptômes de fièvre.
La coordination du groupe de travail créé pour gérer le Chikungunya, n’est pas encore en mesure d’apporter des informations sur la possibilité ou non pour le virus d’attaquer les bovins et les caprins entre autres.
Dans le cadre de la lutte pour l’éradication de l’épidémie dans le pays, le ministère de la santé publique et de la population a opté pour un plan de 5 axes.
C’est une stratégie qui était d’abord composé de 4 axes : la lutte anti-vectorielle, la prise en charge des personnes atteintes, la surveillance épidémiologique et la mobilisation.
Le cinquième axe consistant à envisager le don de paracétamol à la population, dérive du constat d’un marché noir créé autour de ce produit dans les pharmacies. [srh kft gp apr 06/06/2014 17 :20]