P-au-P, 16 mai 2014 [AlterPresse] --- La Fondation haïtienne contre les abus sexuels (Fhcas) plaide en faveur de mesures drastiques pour porter les adolescentes et les enfants, agressées dans divers cas de violences sexuelles, à briser le silence, dans la perspective de permettre aux autorités de l’Etat de sévir contre leurs potentiels agresseurs.
Trop souvent, les violences sexuelles (viol, inceste, pédophilie, harcèlement sexuel) sont passées sous silence, alors que les agresseurs se pavanent en toute quiétude d’esprit, sans une crainte des sanctions de la justice.
Le poids de la culture a un impact capital dans la violence sexuelle, à cause, surtout, des stéréotypes sexuels visant l’exclusion des personnes agressées dans la société, souligne la présidente de la Fhcas, Marie Nicole Lefèvre Marcelin.
Ainsi, sa fondation a-t-elle pour mission d’accompagner et d’encadrer les femmes ayant subi des agressions sexuelles, en vue d’assurer leur intégration sociale.
Le viol sur le plan psychologique peut entraîner diverses maladies, à savoir le traumatisme, les symptômes post-traumatiques, le stress, la mise en retrait, dans la société, des personnes agressées, et de la colère.
Une situation, qui exige un changement des mentalités, dont la résultante est subséquente aux travaux de prévention et de sensibilisation sur les éventuels cas d’agressions sexuelles. [jep kft rc apr 16/05/2014 09:20]