P-au-P, 09 mai 2014 [AlterPresse] --- Le Sénat de la république, « dans la quasi unanimité » de ses membres, condamne « l’agression », subie le jeudi 8 mai 2014, à Gressier (Ouest), par le sénateur du Nord, Jean-Charles Moïse, dans une note transmise aux médias.
Le sénateur a été retenu par des policiers dans la commune de Gressier, alors qu’il revenait des funérailles du militant politique Fritz Gérald Civil, célébrées à Miragoâne (Nippes, une partie du Sud-Ouest).
Son véhicule a été immobilisé et une prise de bec avec les policiers s’en est suivie.
La police affirme que le sénateur n’était pas concerné par l’intervention des agents, qui s’apprêtaient simplement à exécuter un mandat contre Assad Volcy, l’un des occupants du véhicule.
Moïse parle, pour sa part, d’ « une tentative d’assassinat ».
Rappelant l’immunité, dont jouit tout sénateur (ainsi que son véhicule), le Sénat appelle les « autorités judiciaires et policières directement impliquées » ainsi que les autorités politiques à respecter les acquis démocratiques.
Au Cap-Haïtien (Nord), une situation de vive tension a régné, en fin d’après-midi du jeudi 8 mai 2014, en lien avec l’incident enregistré à Gressier. [kft gp apr 09/05/2014 12:25]