P-au-P, 30 avril 2014 [AlterPresse] ---- L’Union Européenne (Ue) a présenté, le mardi 29 avril 2014 à Pétionville, six nouveaux projets relatifs à la promotion des droits humains, ayant reçu son approbation à la suite d’un appel à propositions lancé en 2013, a observé AlterPresse.
Les différents projets retenus sont notamment axés sur la protection des droits de l’enfant, des femmes et des filles contre la violence, l’exploitation et les abus sexuels, la surveillance de l’action des pouvoirs publics, le renforcement des capacités et la mise en réseaux d’actrices et d’acteurs travaillant dans la défense des droits des femmes.
Ils ont été sélectionnés parmi 54 propositions recues par l’Ue, avec, entre autres critères, une durée d’exécution de 12 à 36 mois pour chaque projet.
L’Union européenne dédie une enveloppe de 1 million 117 mille 231 euros (US $ 1.00 = 46.00 gourdes ; 1 euro = 65.00 gourdes aujourd’hui) à ces dits projets qui seront exécutés à Port-au-Prince (Ouest), Cap Haïtien (Nord), Ouanaminthe (Nord-Est), Fonds Parisien et Kenscoff (Ouest).
Terre des Hommes Lausanne, Oxfam GB, Initiative Société Civile, Combite pour la Paix et le Développement, Solidarité haïtienne de défense des droits humains et le Groupe d’action francophone pour l’environnement sont les six organisations bénéficiant du financement 2013 de l’Ue.
La présentation des projets sélectionnés a été le moment pour ces différentes institutions d’aborder les points forts de leur initiative et leurs apports au processus de renforcement des droits humains et des libertés individuelles.
La présentation, le mardi 29 avril 2014, des 6 projets retenus entre dans le cadre de l’Instrument européen pour la démocratie et les droits humains (Ieddh).
Doté en moyenne de plus d’1 million d’euros par année, l’Ieddh met en œuvre des projets couvrant un éventail élargi de secteurs à travers des partenariats entre organisations non gouvernementales (Ong) haïtiennes et internationales.
Il vise aussi à renforcer la société civile haïtienne, de façon générale, et à octroyer des aides là ou il n’y a pas de liens de coopération au développement. Cet instrument peut être mis à contribution sans le consentement des gouvernements des pays tiers.
Un soutien, qui vient en complément des autres outils utilisés pour mettre en œuvre les politiques de l’institution en matière de démocratie et de droits humains, souligne l’Ue.
Adopté par le parlement et le conseil européen en 2006, l’Ieddh vient d’être reconduit pour 2014-2020 avec un nouveau cadre financier. [mm kft rc apr 30/04/2014 0:50]